Vertige de l'amour.

Christophe Hulé

« Vertiges de l'amour », de l'excellent et regretté Bashung.

Bashung et tant d'autres, et dans tous les domaines, et ce depuis la nuit des temps.

Peut-être est-ce cela qui nous donne un peu envie d'avancer, chacun à son niveau, même si chacun sait que rien n'avance.

Mais il faut bien vivre sa vie, se dire qu'on est pas rien, que tous ceux-là ont essayé à leur manière.

Parfois accepter que des demi-dieux nous ont montré la voie, se dire que flatter l'ego est un manque de savoir-vivre.

Et que sommes-nous, que valons-nous ?

Faire le bien est à notre portée, souvent ça ne rapporte rien du tout, mais c'est important pour l'estime de soi, qui est l'antithèse de l'ego.

Soi et sa conscience.

Les Pompiers volontaires n'ont pas le monopole, même si j'aurai toujours de l'admiration pour ces soldats de la paix.

Les donneurs ne sont pas les privilégiés, sans doute parce que les « braves » ou « petites » gens savent ce que « galérer » veut dire.

De petits gestes par ci par là, anodins en apparence, mais qui vous font sourire, bien malgré vous.

Pourquoi hurler avec les loups ?

La misère ou la souffrance devrait suffire, pourquoi celui-là et pas moi ?

Se croire épargné en fermant les yeux.

On se plaît à dire que le système broie.

Et c‘est quoi ce « système », et qui d'entre nous prend le temps d'en donner la définition, voire, accessoirement, de le combattre ?

Des vieux qu'on maltraite, des étudiants qui vivent comme des SDF, des SDF, des femmes violentées ou tuées, que les pays soient riches ou pauvres, on pourrait comparer le Palmarès des saloperies, en veux-tu en voilà.

Vestiges de la haine, voilà une contre vérité absolue.

Dans tous les recoins de notre planète en souffrance, les marchés se multiplient de façon exponentielle, douleurs animales ou humaines, c'est le marché qui compte.

Ou le « marcher dessus ».

Et du pied gauche s'il vous plaît.

Nos gouvernants sont là pour faire croire que le mépris n'existe pas.

Et les quelques votants qui restent d'y croire encore.

Non la France n'est pas l'Afghanistan, ou, disons, la Turquie.

Que tous ces complotistes aillent s'installer dans ces pays ou d'autres où penser est un délit.

La clé est connue depuis que l'homme est apparu, et pourtant que de fois on l'a perdue jusqu'à ce XXIème Siècle qui ne s'annonce en rien meilleur que les précédents.

  • Actuellement il faut reconnaître que même en France ceux qui pensent différemment et le font savoir un peu trop risquent d'être pansés !

    · Il y a plus d'un an ·
    30ansagathe orig

    yl5

    • C'est la pensée unique qui a la peau dure depuis des décennies.
      C'est à dire le libéralisme ou les extrêmes.
      A quand le juste milieu.

      · Il y a plus d'un an ·
      Lwlavatar

      Christophe Hulé

  • J'ai crevé l'oreiller
    J'ai dû rêver trop fort. (C'est fort) :o))

    · Il y a plus d'un an ·
    Photo rv livre

    Hervé Lénervé

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