vie
Jean François Joubert
La porte de l'image, c'est toi, sur ma route, mère
Tu m'as ouvert, offert, la vie, le grand voyage sûr
Sur mes doutes, bien sûr, je voyais, noir, naufrage
Tu vivais par procuration nos messages, ses cartes
Improvisées sur une nappe de nos songes, elle et moi
Le destin à apprivoisé, nos mains sur le volant, le jeu
Destroyer, destriers, tout nous unissez grâce à toi,
Ton toit, le grenier ordonnait la vie, celle de nos envies
Les livres sur le sol, la poussière deux trois araignée de mer
Des souris pour de rire, les années folles et cette chanson
Souvenir des bombes sur Brest, sur le vide, sur l'enfance
Toi tu oubliais tout bien sûr, mais pas "la mansarde" ,
Ce petit paradis, notre Paris, l'oiseau du départ, mère
Tu as ouvert mes yeux, 4 kilos de mensonges, mon message
Est d'adieux, car mes yeux sont pas vert, mais bleu
Mère, merci, offrande aux oiseaux, joli paysage, un chien
Qui roule dans la basses-cours et cours vers sa main, demain ?
Peut-être ?
Deux mains oui, sûr !
Libre, car vernie, né chance !
Je rêve du Léon, et je vie dans ce pays, de voir sa frimousse, une mousse, un verre, un capitaine qui devine la Terre
As-t'il son regard, la rivière de son ventre, je l'aime, ce petit
Car elle est sa maman, sa main sereine qui serine son devoir
Son savoir, sa carte maîtresse, elle l'oublie, elle s'oublie
Depuis qu'un Humain lui a offert la vie, des bulles
Des cailloux, des rochers, des Tyrex, des tyrans ? Non
Offrez lui la guerre, d'un revers assassin, amazone,
Elle soûle votre zone, sa mission, est de paix
Son sourire vous donnera envie de ranger
Vos couteaux, vos flingues, votre peau, vos misères
Sur le Terrain de jeu de sa vie, elle a ouvert son ventre donner la Vie, l'envie, jeudi, vendredi, samedi, et le sunlight, ce feu
De joie qui l'envisage ce visage qui je défends , le sien celui qui
Me fait pourtant de l'ombrage, des dommages, je le sais sincère, Fidèle, car elle à ouvert ses veines, donné le golf du Lion,
Oublier la peine de sa route, vraie, vrais visage, vrais messages
Une bouteille à la mer un soir de tristesse, la lettre voguait vers
Vous, la sable, le port, Esperanto, lune cherche futur
Où poser son vaisseau, son port, son ozone ?
Où orienter les pôles attirance Terre de feu,
Feu jeff, de 4 à Cent Kilos, je pose ma valise
Mort mais vivant qui auras ses cent sous, pour vider mes Souvenirs, amis, famille, patrie, je trie au volet, je frappe à la Porte, j'envisage, de m'évanouir, de devenir une étoile, sur la Toile de mes nuits, je démentie cette folie, accrochée au mur !
Murmure, d'un animal qui pense, panse ses plaies, citron
Myosotis ou muguet, Rose, ou chrysalide,
Je tire ma révérence, facteur chance, un jour, mère,
Je partirais te sauver, même muet !