Viens, reviens, aime moi.

Tout à commencer par un jeu stupide auquel jouent les adolescents qui n’ont rien à faire et qui ont deux heures à tuer entre midi & deux. C’était le vendredi 29Janvier, me semble t il, tu ne savais plus où tu en était avec ta copine. Enfin si, tu savais que tu l’aimais mais elle ne voulait plus assumer votre relation aux yeux de ses amis, alors elle t’a quitté. Nous étions à la mi-journée quand tu as commencé à te rapprocher de moi, on a juste commencé par rigoler comme 2 adolescents, puis tu m’as donné un surnom débile « Ma Pussy » (nb ; je vous laisse la joie de traduire) et tu t’es doucement rapproché de moi, tu me prenais dans tes bras, tu me touchais et peu à peu, de plus en plus, tu me prenais la main, tu m’embrassais le cou, tu me câlinais. Et moi, comme chaque adolescente en manque d’affection je me laissais faire.

Puis tu retournes avec ta copine que tu aimes vraiment, mais tu réagis bizarrement, un jour tu joues à ce jeu, le lendemain tu ne me parles pas. Je suis perdue, je ne comprends plus rien. Le samedi suivant, anniversaire entre potes, j’arrive, tu ne me laisses pas le temps de me déshabiller, que tu me sers dans tes bras plus fort que de raisons. J’aime ça, j’aime ton odeur et dans tes bras je me sens bien. Tu passes la soirée à coté de moi, à me regarder dans les yeux, à me dire « Je t’aime », à m’embrasser dans le cou, à me demander de t’embrasser, à me tenir la main, à me toucher chaque partie de mon corps jusqu’au moment où assise dans le fauteuil tu viens t’allonger sur moi, tu continues à me regarder dans les yeux, à me dire que tu m’aimes et a me sommer de te répondre. « Tu ne m’aimes pas ? – J’ai jamais dit ça ! Mais si il n’y avait pas cette fille tout serait différent… - Tout serait différent ? Vraiment ? –Oui… ». Et puis j’enfouis ma tête dans ton cou et là tu tournes ta tète & essaie de m’embrasser, je me détourne légèrement mais pas assez pour que la totalité de nos lèvres se séparent. Je ne veux pas être la briseuse de couple, celle qui profite de toi alors que tu es encore avec elle. Evidemment que je ne peux pas te dire ça en face, évidemment que je suis la « seule personne » que tu peux appeler au milieu de la nuit parce que tu viens de retrouver ta copine avec un autre mec à l’appart et que je suis la seule à qui tu peux & veux parler, je suis la seule à pouvoir t’entendre en larmes me raconter tes exploits de bagarres avec ce mec. Mais pour autant tu ne l’as quittes pas.

Je n’arrive pas à déterminer à quel moment on tombe réellement dans le panneau de l’amour, je ne sais pas quand on peut savoir que c’est le bon, quand est ce que à force de jouer je vais me bruler les ailes, quand est ce que je vais être la méchante « qui a piqué le mec de machine » ? Quand est ce que tu vas décider de continuer à te laisser prendre pour un con ou tout arrêter et venir dans mes bras ? Parce que après nos jeux totalement débiles, après tous ces gens qui ont parlé sur notre dos à savoir si oui ou non on finirait ensemble, laisser les gens commenter mes faits & gestes Je n’ai plus envie d’écouter les autres, je n’ai plus envie de faire les mêmes erreurs qu’avec Tommy à l’époque où j’ai trop écouter l’avis de tout le monde, je n’ai plus envie d’entendre les gens me dire que je fais une erreur monumentale, parce que grâce à ces gens je suis passée à coté de l’homme auquel j’ai le plus penser c’est 4 dernières années. Alors non, cette fois, je ne les laisserai plus parler, je laisserai passer les commentaires, mais je ne les écouterai plus, je ferais ce qu’il me semble bon. Ce qui est bon pour moi. Parce que tous ses messages que je reçois, ses déclarations d’amour, ses étreintes, ses baisers, ils ne sont pas pour vous. Ils sont pour moi.                                                               Alors s’il te plait, laisse moi tout envoyer balader, et reprends moi dans tes bras, car actuellement c’est le seul endroit ou je me sens bien et ou je désire être avec toi.