Ville hivernale

rominski

Voilà ce qui m'est arrivé ayant avalé Baudelaire au petit-dèj et Hugo au goûter. (écrit le 11/10/20)

Quant aux premières fraîcheurs de cet hiver nouveau

Les vents soufflent si fort dans les prés désolés,

Une ambiance festive est là. Le soleil part

Pour un temps. Mon manteau bien douillet aux épaules,

Je traverse la ville.

 

La gaie vivacité,

Les mélodies et les parfums, là, du marché

Me viennent à la tête, Oh ! Tout ça, c'est si grisant !

Bourrasques de soie, je continue m'en allant,

Vents d'agate tordant tous mes beaux vêtements,

Extrême joie. Tous mes pas sonnent en musique,

Les valses des voitures, prenant vie comme moi,

Au milieu de la foule, pressée et inquiète,

Les sentiments volent, volent dans l'air du soir,

Les rayons d'un soleil perçant dans les cirrus,

Brins d'or luisants, fiers, tels de hauts ostensoirs.

 

Et la nuit s'abat. Dangereuse clarté !

Chaleureuses lumières et rêves éternels.

Signaler ce texte