Pas de blanc-seing
Susanne Derève
Enfants savez-vous que mon père fut un jour étranger en son propre pays traqué banni dormant l'été à la lisière des blés l'hiver chez ceux d'un soi...
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Enfants savez-vous que mon père fut un jour étranger en son propre pays traqué banni dormant l'été à la lisière des blés l'hiver chez ceux d'un soi...
Fille j'étais fille et mère je fus mère et fille dans la plénitude des jours Mère serai toujours et la tienne à présent Petite Mère...
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Je la voulais légère comme une petite robe noire sur un flacon de parfum, fragile comme le verre, mais le verre s'est brisé, limpide comme une pl...
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Contre un tas de bois mort, brise indolente, abri silencieux, voix. Voix qui m'appelle a fait fuir le lézard et la mésange. N'épelle pas mon nom u...
Ce qu'ils disent, la poussière des mots qu'ils te lancent, n'est pas fait pour que tu l'entendes C'est la poudre à canon des marchands de sommeil e...
Tranströmer, qui habite de passion le silence et change les pierres brûlantes de l'été en chiens de traîneau sur la neige, a fait renaître en moi l...
J'ai déchiré lentement une feuille de papier pour entendre le bruit que fait mon cœur de mère à l'instant des adieux Comment pourrais-je l'écrire ?...
Marche loin sur la plage C'est marée basse La plage appartient à celui qui éprouve sous son pas le sable vierge raviné de mille r...
Vois-tu , la digue au loin, le bras amoureux des terres enlaçant le rivage, et sur le blanc corsage des vagues, la loupe étincelante du so...
Petite Mère Les étourneaux pépient dans le cœur du feuillage mais tu ne les vois pas Plus légers qu'une plume, que l'aile d'un moineau tes souven...
Le premier train part à cinq heures. La nuit tapine encore que déjà monte la clameur des rails, ébranlant de ses wagons sonores l'année nouvelle. ...
Une fleur de papier qu'on fixait à la toile ou l'aile d'un moineau le froissement du crépon sur la peau la soie délicatement abandonnée au point ...
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Oiseau soyeux qu'effraie mon pas, qu'effeuille mon poème , emplis de ton vol le fracas de la nuit , l'hiver est...
Attrape-songes, souris aux mains ailées, j'ouvrirai grand portes et fenêtres à ton vol effaré, petit cerf-volant éperdu de chair et d'os, ...
Par-dessus mon épaule ce n'est pas le premier soleil du matin ni les cloches du Dimanche à la volée du ci...
Partout des pierres, hors et dedans l'eau, dans le fil des ruisseaux et le lit des rivières, aux berges lentes des chenaux, abimées dans de sombres...
Et le rouge à vos joues et le baiser des nuits jeunes filles les avez-vous trahis ? Les avez-vous jetés au feu avec les larmes, aviez-vous foment...
Rouge feston des mues d'automne qui vient aux nervures des feuilles ...
En longeant les murs délabrés de l'ancienne prison de Pontaniou sous le fil bleu des grues je me disais, suspendue à ton bras : « Te retrouver es...
Lumineuse est la vie qui trace de ses pinceaux de joyeux arcs-en-ciel sur l'eau après l'orage *** Mais j'ai vu ce matin ...
Non je n'irai pas réveiller l'enfant-roi qui sommeille dans la vive clarté du matin, car le ciel est si bleu, les pins si verts, les cimes si br...
C'était si proche encore l'enfance si irrémédiablement proche et lointain. Je la cherchais dans le vacillement des couleurs dans les balbutiement...
Ne parle pas de chrysanthèmes c'est Toussaint Ne me parle pas des pierres c'est cimetière La mort est un jour sans fin et la faim me tenaille de vi...
Tu manges les pépins de la pomme et moi je les enterre avec la poule qui picore l'agneau de lait le sabot du cheval l'héliotrope et l'é...
Ondulant à perte de vue dans la lumière, les courbes blondes des prairies griffées de la pierre grise du calcaire, le sillon brun des labours, et ...
De poésie d'eau fraiche et d'une tache sur le mur peinte aux couleurs du jour - de rouge automne – on vivait là où le soleil nous débusquait parf...
Concours Fragonard : Amoureux, Galant et Libertin
pour les Grecs le cosmos intégrait l'homme, de ses appels infinis de conquêtes jusqu'aux plus petites babioles quotidiennes
en réponse à SD "Modillon qui pleures"
"Regarde l’univers droit dans les yeux !" Khlebnikov
Expérience unique ; heureux hasard ? Présage ?
Qui n'a rêvé, enfant, de se cacher dans un grenier, hors du temps ? Les saisons pouvaient bien passer, les horloges étaient loin et l'insouciance n...
Le Hollandais volant a perdu le Nord, comme il aurait perdu la guerre ( entendez-vous ce qu'en fit Wagner ? l'extrayant du royaume des morts...).....
Il y a dans son regard quelque chose d'éternel. Une complicité divine, un regard ou un air d'ange. Un arrêt dans le flot continu de nos </p...
Nous l'appelons tristesse, le sentiment profond d'avoir perdu un monde où pouvait encore surgir la beauté. Nous l'appelons tristesse, d'avoir perdu...
Au berceau moelleux du lit, il y a encore en creux, le dessin de ton corps. Je voudrais en retrouver sa r...
Chacun peut y voir ce qu'il veut. J'ai bien ma petite idée, mais elle ne m'appartient plus.
Les branches se tordent, et cherchent leur chemin, dans la musique blanche, où même le silence pèse d'une neige dense son épaisseur de solitude. - ...
machina diabolica est
et une réponse à Su " je vous regarde sans vous voir"
Merci à Max Roach ...
dessin perso - encre -1978 ( détail central )
Lettre à mes petits enfants, et bien sûr à tous les enfants
( n'oublions pas la Majuscule, relative aux choses Saintes ) -------un petit pamphlet en passant ... excusez mon écrit minuscule...
Avec son essai de traduction, in english
Une photo des temps anciens, s'est échappée d'un album: il y a longtemps que je ne l'avais ouvert ; les "coins" adhésifs la maintenant, ...
basé sur "sotto il sole fol amour" de Nathalie Riera
Voilà ce qui m'est arrivé ayant avalé Baudelaire au petit-dèj et Hugo au goûter. (écrit le 11/10/20)
Car il n'est pas de mot pour le dire. Ou alors, il faudrait un seul mot doux, court, murmuré. Un mot réduit à une lettre soufflée, inaudible. Car o...
La sixième extinction se fera en douceur... Si on reprend le temps de musarder à bicyclette !
image: montage perso à partir de vidéo installation de Virgile Novarina 'quantum dream'
Voir "soleil double" de J L Parant - gravure : Odilon Redon "vision" 1879
Quelques convois, à deux voitures subsistent encore, et affrontent les pentes des monts de Sardaigne....
inspiré par les créations picturales de Jean-Gilles Badaire... voir http://www.promenadeartistique-molineuf.com/badaire-jean-gilles-2/
écrit en rapport avec ce qui passait à la radio.--- image trees-de-vries_
collage: Hannah Höch
pièce 22 de DESHERENCE-parag 2 (V/10)