Violences urbaines
Jean Claude Blanc
Violences…urbaines ?
Depuis des ans, des mois, des jours
On sent monter violences urbaines
Pour nos enfants, quel désamour
Que l'on délaisse, pas une aubaine
Leur seule défense, c'est la haine
Mais qui sont-ils ces insurgés
Qui déboulent, hurlent dans les rues
Pour faire corps et fomenter
Des coups de force, des coups tordus
Selon l'Etat et les médias
Sont qu'une petite minorité
Gosses des quartiers, qui font leur loi
Cassent la gueule aux policiers
Représentant l'autorité
Sacré symbole de souveraineté
Ne se contentent plus d'opinions
Croient plus vraiment en l'avenir
Sur un air de révolution
Nouveaux Gavroche, contre l'empire
Profitent des manifestions
Autorisées par Matignon
Mais les terminent en foire d'empoigne
Hélas, seuls les extrêmes y gagnent
Belle occasion que ça dégénère
Afin que la fronde prospère
Pauvre jeunesse, idéaliste
Récupérée par les fascistes
Certains se régalent de ces scènes tragiques
En manque sûrement de gestes héroïques
De voir cramer bagnole de flics
Signe qu'ils s'excluent de la République
On s'épanche sur les conséquences
En oubliant ce qui est en cause
A feu à sang, pays de France
Cette fois la rose est bien morose
Nos gouvernants n'ont pas compris
Que la 5ème, c'est fini
Ils ont beau dire leur mépris
Pour ces émeutes, ils sont bannis
Signe de faiblesse, de Droite à Gauche
Se raccommodent tous les partis
Au lieu de s‘en mettre plein les poches
Devraient réfléchir, c'est l'anarchie…
Mais impuissants, ils nous font croire
Qu'ils tiennent ferme le pouvoir
Alors, qui gèrent le désespoir
Leurs électeurs, les laissent choir
Entre démocrates même se bagarrent
Quel bel exemple de lâcheté
Le populo mis à l'écart
Lui veut s'armer, être respecté
Finalement, chance de canaille
Aux oubliettes, « code du travail »
Réconciliés, livrent bataille
Boucs émissaires, bandes de racailles
Devraient descendre de leu perchoir
La France profonde bout d'impatience
D'être dirigée, elle en a marre
Par des énarques, des puits de sciences
Jeunesse bafouée, chômeurs galère
Maigres revenus, et la vie chère
Accumulées tant de misère
On se promet, une guerre d'enfer
Cette centaine de malotrus
Pourtant connus pour leurs méfaits
Même pas nombreux, sont parvenus
A bouleverser l'actualité
Lasse, débordée Police de France
C'est chaque instant, qu'il y a urgence
Partout ça flambe, sont plus d'attaque
Même plus le droit, les coups de matraque
Notre drapeau, qu'un paravent
Le Président, gros nonchalant
Ne réagit que par moment
Lorsqu'il y va d'un bon pourboire
Se précipite, souvent trop tard
La Nation prend un goût d'amer
Ses dirigeants ont des oeillères
Ainsi s'enveniment les colères
On n'est plus loin de l'arbitraire
La violence, un phénomène
D'une société qui se déchaine
Par l'intrusion d'énergumènes
Front Populaire, du genre FN
Ceux de 36, ont l'âme en peine
JC Blanc mai 2021 en guise de muguet du 1er mai, çà fleur la bombe lacrymo… sur la CGT, c'est le comble ! cette fois police pas concernée)