Vis ma vie d’étudiant : "Relire mon mémoire, ça me saoule !"
gildas
Ah ! la rentrée, quel délicieux moment à vivre ! Les vacances sont enfin terminées, vous allez bientôt pouvoir souffler un peu. Bon, d’accord, il reste juste un dernier détail à régler (oh ! trois fois rien) : la rédaction du rapport de stage, du mémoire de fin d’études ou de la thèse de doctorat.
(Gloups)
Voici une check-list pour gagner en sérénité dans les prochaines semaines (et garder tous vos amis) :
1 – Euh, vous avez dit "mémoire" ?
Avant de foncer tête baissée dans la rédaction de votre document, assurez-vous de bien en connaître les codes d’écriture. Un rapport ne s’écrit pas nécessairement de la même manière qu’un mémoire et un mémoire ne répond pas forcément aux normes imposées par la publication d’une thèse. Certaines écoles ou universités imposent par ailleurs le respect d’une méthodologie qui leur est propre. Si vous avez un doute sur une consigne, demandez à ce qu’on vous la re-explique. Vous gagnerez au final un temps précieux.
2 – Avoir un plan contre la page blanche
Vous avez déjà essayé de monter un meuble sans plan de montage ? Et bien pour le rapport de fin d’études, c’est la même chose. Si vous vous lancez dans une écriture "à l’inspiration", comme s’il s’agissait de votre dernier roman, vous arriverez peut-être à produire (ou pas) un beau document… mais il s’effondrera à la moindre critique. Construire un plan permet de structurer votre raisonnement et de valider l’enchaînement de vos arguments. C’est aussi une arme puissante contre le syndrome de la page blanche puisqu’il vous servira de fil d’Ariane tout au long de la rédaction.
3 – Savoir détecter les sources fiables des impostures intellectuelles
Attention, lorsque vous rédigez un mémoire, Wikipédia devient vite votre pire ami. S’il permet de trouver (en fin d’article) une foule de références bibliographiques sur un sujet donné, le contenu même de l’article est à fuir impérativement, pour une seule raison, si on doit encore en donner une : l’auteur de l’article se cachant derrière un pseudonyme, il est impossible de juger la crédibilité de ses propos. Une bonne bibliographie doit mêler des sources provenant de différents supports (livres, revues, extraits audio-vidéo, sites Internet…) et contenir en priorité des sources primaires (de première main) ou secondaires.
4 – Au fond, il faut aussi soigner la forme du document
Qu’ils soient enseignants ou professionnels du secteur, les membres des jurys sont avant tout des "lecteurs" qui doivent être bichonnés. Croyez-moi, rien n’est plus désagréable que la lecture d’un rapport ou d’un mémoire à la mise en forme aléatoire ! Respectez les règles typographiques en vigueur et soignez la mise en page de votre document. Vous vous mettrez le jury dans la poche et il pourra davantage se concentrer sur le cœur de votre travail et sur la qualité de vos propos.
5 – Gardez vos amis en leur épargnant la relecture de votre prose
Relire un rapport ou un mémoire avant de le soumettre à un jury est obligatoire ! Nous faisons tous des fautes d’orthographe (plus ou moins pour certains) et il est difficile, voire quasi impossible, pour l’auteur d’un document de bien se relire. Il est de même délicat de solliciter l’aide de votre famille ou de vos amis car leur bienveillance naturelle ne vous aidera pas à chasser les fautes de style. Si vous en avez la possibilité, faites relire et corriger votre document par un professionnel de la correction, par un tuteur ou par un enseignant extérieur.
Simple, efficace et bien écrit !
· Il y a presque 11 ans ·mark-olantern
Merci ! A bientôt sur les réseaux ;-)
· Il y a presque 11 ans ·gildas