Connectez-vous pour commenter
VISAGE MORCELE
d-rudsek
Peut-être qu’au fond, c’est moi qui l’imagine
Ce visage n’existe pas
Comme un fantôme mangé de couleurs
Il sourit, mais une certaine angoisse
Se lit dans ses prunelles
La couleur pétille et nous assaille
Comme un verre brisé
La couleur nous dévore les yeux
Nous les blesse, les racornit
La couleur pétille et nous assaillit
D. Rudsek 2005