Visions

kal

Ils sont de ces hommes qui ont le pouvoir de créer

Là où nous ne sommes que moutons subissant

Les perpétuelles scènes (griffonnées de nos aînés)

D’un spectacle qui n’en devient que plus lassant.

Cette triste réalité nous porte couteau à la gorge

Et ce chaque jour que Dieu fait

Pendant que ces êtres, dans leurs divines forges,

Façonnent un monde que nous ne contemplerons jamais.

Ils ressentent de toutes les façons possibles et imaginables

Usant, à la place de leurs sens, toute leur âme.

Écrivant chaque matin du monde leurs nouvelles fables,

Ils nous abandonnent  à nos grands drames,

Nos petits malheurs et nos énormes Égos,

Qui constamment nous aveuglent et nous plongent dans le chaos.

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