Vivement septembre...
Alexandra Bitouzet
Je n'ai confiance en personne en personne comme en toi et il n'y a au monde rien de plus vrai et de plus beau que cette absolue vérité qui pour certains sonne faux et pourtant non.
Voilà ce que j'aurais voulu te dire ou même t'écrire si j'en avais eu le temps le droit le courage ou quelque chose d'autre ou quelque chose comme ça en vrai je ne sais pas.
Mais je n'ai pas osé et pire je me suis retenue et j'ai laissé la place et me suis contentée du peu de ce que les autres avaient à me donner.
Me voilà à présent bloquée coincée enclavée dans une vie où par l'écran je regarde la tienne et tu fais, comme moi, semblant, je le sais, mens aux autres mais pas à moi.
Car je n'ai pas osé et je suis condamnée à regarder tes pieds ainsi que ceux de ta dulcinée ne souffrant visiblement d'aucune callosité.
Amoureux enlacés au bord de je sais pas quelle plage et il a l'air de faire sacrément chaud car sur vos peaux je vois du sable et de la sueur et la sueur permet au sable de rester collé à vos peaux.
Comme vos sourires.
Vos putains de sourires de connards heureux.
Et je hais l'été.
Ainsi que l'amour.
Et la vie aussi.
Et je hais les putains de comptes en banque qu'il faut remplir avant de prendre les autoroutes
Dans un sens et quinze jours après et autant de nuits dans l'autre.
La seule chose qui me console c'est que vos regards semblent si vides qu'il sera finalement plus facile de savoir de quoi vous êtes morts
Que de quoi vous avez vécu.
Bien à vous,
Je vous hais,
Tant qu'à faire.