Volutes eugéniques
solaldessolal
Fémininement, Dolmancé se contorsionne face à la psyché. Son fessier, mol et violacé de flagellations, ne lui inspire rien que la vue d'un corps dévêtu et sans attrait.
Il l'accepte et aime en jouir, tout comme il fait peu de cas de son petit sexe. Seule sa due jouissance compte au sodomite invétéré.
Sèchement, il provoque son regard froid, convoque l'égo dans la pupille et saisit son membre avec plus de fierté que la scène n'a de ridicule. La tête toujours haute, le poignet se brise et insiste sur le vit dont il sait ne devoir pas recouvrir le gland.
Le battement élastique de la paume contre l'aine rythme son souffle impérieux. Il n'a d'yeux que pour son reflet, sur lequel l'attention silencieuse de la chambre entière est concentrée. Les rideaux rouge sombre tombent aussi lourds que son bras. Les courts souffles tauriques maintiennent bandées ses narines et sa mâchoire nerveuse. Le temps qu'un œil cligne et son esprit est détourné. Honte à la pédérastie qu'il révère, c'est l'entrejambe d'une femme qui le hante. Son regard reste élevé mais faiblit et sa tête balance des prémisses de l'ivresse. Le vagin d'Eugénie écrase sa pensée et il resserre son étreinte autour du sabre enflammé. Les doigts et le pouce sont collés, pressent si fort que le libertin oublie son principe et l'extrémité est intégralement recouverte. Les lèvres se décollent, la bouche s'entrouvre, le diable murmure le Nom et se repentit d'avoir refusé la virginité qu'elle lui suppliait de prendre.
Chancelant, blasphémant et jurant qu'il bande, il s'affaisse et se maintient debout par le bras tendu agrippant le rebord du lit. La déesse vrille sensuellement en apesanteur ; nul détail n'échappe au voyeur ébahi et grimaçant qui désormais à genou rêve des sueurs hallucinogènes. Les poils châtains passent et frottent son gland électrique. N'en pouvant plus mais insistant toujours plus fort, il enfonce son visage dans les draps. Eugénie à quatre pattes, montrant l'arrière, glisse sa main vers le bas du ventre. Elle frémit du passage sur le clitoris, masse ses lèvres fanées dans un mouvement continu. Enfoncé dans le duvet à en suffoquer, Dolmancé glapit alors que les doigts écartent les deux fesses et que le majeur pénètre l'anus.
Il décharge violemment sur le marbre et s'affale de tout son long contre le lit. Le sexe brûlant demeurant dans la main et le visage dont le profil s'écrase sur l'oreiller, il décèle encore saoul le mirage d'Eugénie qui tel un songe se distille.