VOUS

VOUS

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Vous regarder une fois encore,

Et vous imaginer dans mes bras,

Votre tête contre mon épaule,

Et vos lèvres frôlant les miennes.

Voici ce rêve, voici mon désespoir !

Lors des grandes nuits de brume,

Je vous revois, belle silhouette,

Traversant les rues bleues de mon Amour.

Mais il y a si longtemps à vous aimer

Car mon cœur ne cesse de battre

Lorsque ma mémoire, cette féline,

Vous fait apparaître à mes yeux.

Ô douces larmes du dernier soupir

Où baigne ma nostalgie !

Adieu chimère qui surgit dans mes nuits,

Adieu, et dès demain, j’irai vous revoir

Pour fermer les yeux de ce lointain souvenir.