Voyages

aile68

Simplifier les choses pour me faire comprendre, élaguer des idées dans ma tête comme des arbres dans la ville, que naissent d'anciens souvenirs de Noël, terminer la lecture d'un texte d'Edgar. Plier le linge comme on plie bagages, une belle expression qui m'emmène en voyage, me fait m'évader dans le lointain Caucase, une toundra avec des cerfs et des rennes sauvages. Paysages d'hiver je vous aime, la liberté coule dans mes veines quand je vous contemple, pentes enneigées et refuges perdus dans la haute montagne, grimper jusque là-haut, par l'esprit on peut tout imaginer, on pourrait mettre Paris en bouteille. Perdre le début d'un texte, se le rappeler par la mémoire, par le coeur qui tend à s'échapper. Que reste-t-il à écrire après ça? Rimer je ne sais pas, mes vers sont inexistants, reste une prose qui sort d'un sommeil riche de souvenirs de voyages en Italie. Ils colorent mon âme et ce début de journée comme les sucres d'orge rouges et blancs de Noël qui traînent dans le salon.

  • Peu importe les vers, tes textes ne sont que poésie !

    · Il y a plus de 4 ans ·
    Coquelicots

    Sy Lou

    • En fait j'aime les poèmes en prose. Le premier que j'ai étudié c'est "Le joujou du pauvre" de Baudelaire, une révélation pour moi!

      · Il y a plus de 4 ans ·
      Coucou plage 300

      aile68

    • Je ne connaissais pas et je suis allée lire ce poème, grâce à ton indication. Il est très beau et ce qu'il exprime aussi. Merci à toi, Aile, je comprends qu'il ait été une révélation pour toi.

      · Il y a plus de 4 ans ·
      Coquelicots

      Sy Lou

    • Merci à toi Sy Lou d'avoir lu ce beau poème en prose!

      · Il y a plus de 4 ans ·
      Coucou plage 300

      aile68

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