waouh ! ou le rêve noir . Les paragraphes de Scriblerus

scribleruss

Amour -

... 

    Je cheminais en cette fin d'après-midi de vendredi 18 juillet ( 18 juillet Akesa, 18 juillet ! ) - non, laissez c'est entre nous -, moi dans ma ville il faisait 28°2, ( 35 ° C'était hier ) quand je vis venir devant moi une maîtresse-femme, taillée comme une bûcheronne, ou une catcheuse de foire, des bras, des jambes mon dieu ! la lèvre forte et rouge, cette fois j'ai béni le trottoir étroit.

   Elle était noire, je dis noire parce que si je dis couleur Brésil ou Côte d'Ivoire, dans la France d'aujourd'hui ils vont me coller neuf mois de prison ferme.

   En fait c'était une jeune fille, mais costaude donc et noire toujours et belle, enfin disons belle, soyons élégant. Je l'ai regardée, elle m'a toisé et s'est essuyée les pieds sur mon regard de yaourt. C'est comme ça que les noirs nous qualifie ; " Les blancs ces yaourts ! " Moi yaourt nature je n'ai jamais porté plainte. Une Nafissatou dans toute sa splendeur, Dominique je te comprends ... 

   Je la croise ah mon dieu ce parfum qui dans son sillage m'a enveloppé, un parfum puissamment vanillé, ah je me suis retourné, je lui aurais sauté dessus comme une bête ! Mais sur le trottoir ç'eût été délicat.  Oui comme une bête, allez hypocrite ne me dites que des fois hein ! 

   Les femmes m'ont toujours conté que les noirs avaient en amour un savoir faire étonnant, très saillant et très épicé, nul doute que cette Nafissatou et j'ai toujours eu beaucoup de respect pour Nafissatou, m'eût étouffé contre ses seins, brisé dans l'étau de ses bras et de ses jambes et qui sait dans l'élan de la passion aurait fait de ma langue un morceau de moû pour le chat ...

    Bref j'étais bon pour un retour aux urgences, peut-être déjà mort, mais mourir ainsi ! quel rêve ...

                                                µ



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