Warhammer 40 000 – Nécron, Szarekh le roi silencieux partie 1

Necrontyr était notre nom

Il représente ce que nous étions

Précurseur de la vie, sans en tirer satisfaction

Victime que nous étions de notre malédiction

La terre qui nous à vue naître

Et l'air que nous respirions

Nous fîmes évoluer dans les radiations

Imprégnant maladies et mortalité dans notre chaire

En tant que roi, je me devais de guider les miens

Et la science fut notre chemin

Un espoir qui nous semblait mérité

Soin, amélioration et conquête cosmique

Mais qui se montra bien vite limité

Nous ramenant à notre condition antique

Ce fut à cette époque que nous rencontrions les Anciens

Des êtres aussi immortels qu'avancés

Et dont la supériorité semblait impossible à contester

Mais qui refusèrent de nous aider dans notre sordide destin

Dans la fatalité de notre condition

Débuta, pour les dynasties, des guerres de sécession

Par des espoirs, ou désespoir, d'indépendance et de libération

Ne faisant que nous mener à l'extinction

Ce fut au nom de l'ordre et d'une autorité prospère

Qu'aux Anciens je déclarais la guerre

Un conflit galactique perdu dès son commencement

Nous ramenant pathétiquement à nos conflits précédents

À ce moment, les C'Tan vinrent à nous

Et se présentèrent comme des dieux

Dans notre tourment, nous avons cru en eux

Sans doute avions nous été fou

Fou de croire en ce pacte, promettant l'unité

L'immortalité et une victoire sur les Anciens assurée

Le seul à s'y opposer fut Orikan le devin, l'astromancien

Mais, de ces avertissements, personne n'en fit rien

Sur notre monde, de grands fourneaux se mirent à brûler

Nous laissant sacrifier notre chaire au profit de l'acier

Les maladies, notre mortalité

Ainsi que nos doutes, partirent en fumée

Avant de remarquer que le festin de ses flammes

Serait notre dernier ressenti, avant le vide dans nos âmes

L'individualité fut le prix de l'unité

L'âme fut le prix de l'immortalité

Ainsi finirent les Nécrontyrs

Que le désespoir condamna à périr

Laissant place à l'abomination résultante de cette machination

La mécanique mortelle, aussi consciente que vivante, qui fut appelées Nécron

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