William Blake: Elemantaris

Révélation

Début d'un petit roman que je projette d'écrire



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William Blake se leva de son lit et regarda son sac à dos dix bonnes minutes en pensant à la journée qui allait s'offrir à lui dans une quarantaine de minutes.

Sept heures de cours dans un quartier modeste mais ou des petits caïdes voulaient s'imposer. Passé ce cours laps de temps, ils marcha à pas feutré vers la salle de bains, non loin de sa chambre, s'aspergea délicatement le visage d'eau pour atténuer son sommeil et se redirigea vers la cuisine ou l'attendait ses oeufs brouillés et son jus d'orange située au rez-de-chaussée.

 Dans la cuisine, se trouvait devant lui, un bar blanc vernis assez imposant, et un lavabo tout ce qu'il y a de plus commun surplombé d'une rangée d'étagère. Sur sa droite se situait une large table ronde et noir se mélangeant harmonieusement avec le carlage blanc du sol et sur la table se trouvait le petit déjeuner.

- Qu'est-ce qu'on mange ? :demanda notre jeune anglais de la région de Londres.

- Regarde sur la table. :lui répondit sa mère avec une extrême douceur. Tandis que William mangeait ses oeufs, sa mère l'observa tranquillement. Elle était assez grande: un bon mètre soixante-quinze du moins, elle s'appelait Lucie, ses cheveux châtain et son doux parfaim se mariaient parfaitement avec ses yeux noisette. Elle était mince portait un tailleur gris et était veuve de son mari suite à un accident de la route.

- J'y vais maman.

- Bonne journée, pour ta rentrée en troisième.

Le dernier des Blake ne possédait ni frère ni soeur,ni cousin ni cousine; seul un oncle paternel, Hermis Foldragon. Il était une étrange personne, sage et calme résidant dans la région Galloise du royaume. 

Les cheveux étrangement noir couleur de corbeaux de William étaient de la même couleur que son élégant uniforme. Tandis que notre jeune adolescent de quatorze ans se dirigeait dans son collège, il aperçu une flamme émanant d'une petite bougie posée sur le bord d'une maison. Il fixa la flamme et fut comme envoutée, comme si ils étaient reliés.

La flammèche se mit à quitter la bougie, tourbillona sur elle même; elle semblait à la fois instable et docile, le jeune Blake était à la fois fasciné et effrayé, au bord de l'extase et de la folie, le petit feu, lui, fini par se poser sur sa main sans le brûler et disparu.

- Je dois rêver... Oui c'est cela, je dois rêver...: pensa-t-il

Arrivé au collège la cloche sonna, il rejoignit la classe qui lui a été donné dans son nouvel établissement.

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- Bonjour, et bienvenue pour cette nouvelle rentrée , je me présente, je suis monsieur Smith; votre professeur principal.

- Je vous demanderai de bien vous comporter cette année. Bien, aujourd'hui, nous accueillons de nouvel élèves et j'apprecierai que vous leurs soyez chaleureux comme il se doit. Monsieur William Blake tout d'abord, qui vient de déménager pour... Pour quoi déjà? :demanda au nouvel élève le professeur.

- Ma mère a été muté ici comme directrice d'une agence de voyage.

Le professeur continua les présentations tandis qu'il s'asseyait à sa place. Il regarda à la fenêtre à côté de lui, une flamme larmoyante y apparu et prit une forme de W et de B, ses initiale, après ces trente seconde qui lui paru à la fois interminable et fascinantes, l'objet de son intérêt disparu. Il ecarquilla plusieurs fois les yeux, ferma ses paupières quelques instants et les rouvrèrent.

Rien ne lui parut faux, il en était convaincu, quelque chose clochait en lui, il en était sûre.


(En italique) De retour chez lui, après la fin des cours.


- Maman... Il se passe quelque chose. Il lui confia ses angoisses, ses questions, ses craintes. Elle l'écouta, sans interruption pendant q'une petite étincelle s'éveilla dans son regard. Elle sembla réfléchir intensément, méthodiquement et consciencieusement.

- En fait... :disait-elle en ayant l'air de chercher ce qu'elle voulait annoncé sans vouloir percuté son fils d'un sentiment de peur.

- En fait quoi?!

- Comment te l'annoncer?...

- Avec des mots, quoi d'autre?

- Alors, voilà, tu es spécial, tu es un Elementaris.

- Quoi?

- Un Elementaris, les Elementaris sont des gens maîtrisant des capacités provenant des éléments. Ta famille, vois-tu est une des rares famille à posséder un de ces dons. Je n'en ne suis pas une car c'est dans la famille de ton père vois tu que se transmet ce talent,Comme tu le sais, Blake est mon nom de jeune fille. Vos capacités si tu te le demandent sont celles des flammes, puisque tes talents s'éveillent, je te ferai, dans deux jours habiter dans le château de ton oncle. Tu y apprendra à maitriser tes pouvoirs.

William, lui ne revenant aucunement de ce petit monologue tapa plusieurs fois des mains pour retrouver ses esprits, éberlué, confus, mais aussi heureux de connaitre une chose se rapportant à son père, il ne fit qu'hocher la tête.

Deux jours passèrent sans voir le temps couler dans cette petite banlieue de Londres. Lucie amena son fils dans la voiture grise métallisée et conduisit des heures durant, ne faisant qu'une courte pose pour remplir le carburant. Le départ était à sept heure et ils arrivèrent à midi car les Blake ne roulèrent pas très vite.

Arrivé au château une petite étoile liquide coula des yeux de la mère et fit jaillir une émotion profonde.

- Aux prochaines vacances. :arriva enfin à sortir, sa mère.

- Ne t'inquiète donc pas ainsi, il reviendra en un seul morceau. :s'exprima une voix chaude et rassurante, émanant d'un protagoniste sortant de l'immense demeure.

- Merci Hermis.

- Ne t'en fais pas Lucie. 

Madame Blake s'en alla en faisant signe à son fils. William suivi son oncle dans l'immense demeure.

Le jeune homme marcha en contemplent les magnifiques meuble du château. Il esquissa un petit sourire en voyant un tableau de taille modeste représentant son père et son oncle. A cette observation, inconsciemment, William s'arrêta de marcher. Quelques secondes passèrent et s'apercevant que l'écart entre lui et son oncle s'accroissait il se dépêcha de le rattraper. Arrivé au première étage Hermis montra sa chambre à son neveu.

- Merci

- Rejoins-moi dans une demi heure dans le salon, je commencerai par te raconter l'histoire des Elementaris, ton histoire. Après tout tu es aussi un héritier Foldragon.

Dans la chambre, se trouvait une petite commode en chêne surplombé d'une petite lampe, le tout posée à côté d'un vaste lit confortable. Face au lit se trouvait une très grande armoire assez vielle devant dater du vingtième siècle, sur le mur face à la porte, se trouvait à la place, une large baie vitrée ornée d'une porte donnant sur un balcon d'une douzaine de mètre carré. Il y entra et fut submergé par la beauté de la vue du paysage campagnard: une vierge colline de taille moyenne. Sur la terrasse par contre, se trouvait un carrelage en marbre blanc. Il ré entra dans sa nouvelle chambre et ouvrit l'armoire. A l'intérieur se trouvait un livre très spécial car il retranscrivait l'histoire du feu. Au moment d'ouvrir le livre il remarqua qu'il était temps de rejoindre son hébergeur. Il sortit de sa nouvelle chambre, et traversa le grand couloir qui y donnait puis descendit le large escalier de bois noble avant de se diriger vers le salon, voulant en connaître plus sur ses mystérieuse capacités. Devant le salon il aperçut son oncle de dos et hésita à entrer puis s'y soumit après un long moment. Le maitre des lieux se retourna et fit signe à son invité de s'asseoir.

- Bienvenue.

- Pourquoi maman n'est pas restée?s'empressa de dire le jeune homme.

- ... Euh... Vois-tu...Elle ne reste pas car un Elementaris inexpérimenté comme toi peut causer de gros dégâts autour de lui... C'est, imagine, si tu créait une explosion, elle pourrait mourir ou perdre l'usage d'un membre. William, lui, hocha la tête en signe de soumission et s'assit à la place indiqué par son oncle.

- Bon, commençons par le commencent. Au temps des hommes des hommes des cavernes le feu fut découvert. En tout cas c'est ce que raconte les malcé; ce sont les gens sans don de la nature. En réalité le feu fut d'abord créé par un homme des cavernes Elementaris qui inconsciemment a fait jaillir du feu de ses mains et brûler du bois et quelques silex poser non loin de ce bois: donc les hommes de ce temps, avec le plus grand des hasard claqua les pierres et obtint du feu. Autre fait historique, certaines personnes comme nous ont utilisé leurs pouvoirs au moyen âge, ce qui a donné vie à la chasse au sorcières.

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- La chasse aux sorcières était comme un sport pour les malcés, nous nous cachions pour survivre, nous nous cachions en espérant. William écouta, intéressé en apprenant plus sur ses origines. Le conseil Elementaris est un conseil constitué des immortelles; des Elementaris qui possède, selon la légende la capacité de vivre pour l'éternité. Grâce à la pierre philosophale; une pierre où se réunissaient les pouvoirs des plus grands maître des éléments jamais existé. Toucher cette pierre confère l'immortalité. Elle fut cacher par les anciens depuis des siècles. Le conseil est chargé depuis des siècles de veiller à ce qu'aucun d'entre nous ne révèle notre secret.

- Je pense que c'est tout.

- Déjà ?

- Cela fait deux heures que je parle William.

- J'ai du rêvasser, j'étais dans la lune.

En retournant dans sa chambre, il repensa à ce que ses ancêtres ont dévoilés pour l'avenir de l'humanité.

De retour dans sa chambre, il se re pencha sur son lit et feuillets le vieux livre.

Il était bientôt 21h 30 et William s'allongea sur son lit, fixa du regard longuement le plafond et éteignit la lumière. Cette journée lui fut particulièrement éprouvante.

Le noir de la chambre s'épaissit telle une fumée et William essaya d'exorciser ses démons puis sentit son corps le quitter exténuée.

William se réveilla tendu, le lendemain des révélations de son oncle. Il remarqua, sur la commode près de son lit, une lettre de son oncle lui stipulant que le petit déjeuner avait pour habitude d'être prêt à huit heures. Il était bien aisé d'en savoir plus sur ce que sont ses origines qui corroborent ses étranges dons. Il jeta un bref coup d'œil sur son téléphone cellulaire et se surprit de voir qu'il n'est que huit heures quarante trois du matin.

Il se décida à descendre et passa les marches une à une. Arriver dans la cuisine, il n'arrivait guère à bien se réveiller. Une pensée moindre mais une pensée tout de même vint le tracasser; comment se fait-il que lui, ses ancêtres et certaines autres personnes possèdent de tels dons tandis qu'ils sont si petits face à l'univers infini. Il ne put remédier à cette questions mais ne tardera pas à vouloir en savoir plus.

La cuisine, possédait la forme d'un îlot en bois se trouvant au centre de la pièce mais néanmoins entouré d'un magnifique étalage de meuble mélangeant le neuf et le vieux entre eux. Elle était aussi formé sur le plan d'une cuisine américaine donnant sur le remarquable salon orné d'œuvres d'art.

- Mon oncle...

- Oui?

- Je me demandais ce qui se passerait après mon apprentissage.

- Nous avons tout le temps d'y penser mais plutôt que de m'appeler "mon oncle" appelle moi "Tonton".

- Mais, sais-tu qui sont supérieurs entre nous et les malcés?; reprit Hermis

- Je n'en sais rien

- Pourquoi donc?

- D'un côté nous sommes doté de dons extraordinaires et d'un autre côté nous sommes tous des hommes de dieu.

William réfléchit à cette question sous toutes les coutures pesant le pour et le contre.

- As-tu une réponse?

- Ma foi... Je le pense

- Expose moi donc ta réponse.

- Nous sommes égaux mais les Elementaris sont comme des gardiens de l'humanité. Nous sommes plus forts.

- Tu fais fausse route sur un point. Nous ne sommes pas les plus forts car regarde les armes des malcés, cela reste leurs pouvoirs, le pouvoirs de créer des armes.

Mais ton raisonnement sur les gardiens de l'humanité est toute à fait intéressante.

N'oublie pas l'orgueil à fait la perte des plus grand et tu n'y échappera pas si tu suis ce chemin.

Connais tu l'histoire de Jason?

- Pas vraiment... Je me rappelle que c'était un héros grec.

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