You're mine (Chapitre 1) [Fiction inspirée du type manga]
irisellia
~ Chapitre 1 ~
-Aaaaah ! Mido... Midori-samaaah !
Ce que sa voix pouvait être excitante. Si j'étais un mâle, je sentirais déjà mon arme se charger. Il était allongé, les poignets liés et attachés au lit, ne pouvant ainsi pas toucher mon siège qui était vêtu d'une légère dentelle rouge et juste en face de son visage.
-Attention Yukihito, je susurrai. Ne viens pas dans ma bouche si non tu seras sévèrement puni.
Il faisait de son mieux pour se contenir mais il n'en pouvait plus. Cela ne faisait qu'augmenter mon désir. Je voulais continuer à l'entendre gémir.
-Hmm, maîtresse, arrêtez s'il-vous-plaît, je vais bientôt... aaaaah !
Je mordis son bijou, puis je l'embrassai, passai délicatement mon doigt sur ses joyaux.
-Nnn, il se retenait de crier.
-Pourquoi te retiens-tu ? Je n'aime pas ça.
Je l'embrassai alors à nouveau, partout, du bas vers le haut, puis le léchai sensuellement.
-Haan, maîtresse, je, je vous en supplie, je n'en peux plus.
-Et bien quoi Yukihito ? Viens donc.
-Nn... non...
-Pourquoi ? Tu ne veux pas être puni par moi ? , demandai-je, une pointe déçue.
-Ce, ce n'est pas ça... Je... Je ne veux pas salir votre visage.
Mon cœur se serra. Je me servais de lui comme un passe-temps sexuel et pourtant lui faisait attention à moi. Je me redressai pour ensuite me retourner et rapprocher cette fois-ci mon visage du sien.
-Tu ne devrais pas me dire des choses aussi mignonnes tu sais ? Ça m'excite encore plus.
Aussitôt dit, je l'embrassai sauvagement, cette fois-ci sa bouche, puis rentrai ma langue à l'intérieur, ne lui laissant pas le temps de respirer. Je lui permis ensuite d'entrer en moi. Il poussa un nouveau cri, cette fois-ci plus aigu.
-Pff, franchement ! , maugréai-je. Ne penses-tu pas que ce serait plutôt à moi de crier ?
-C'est que... j'étais déjà sur le point de... et je ne m'y attendais pas. Si... si étroit. Haaaan !
Je glissai, du haut vers le bas. Ma respiration se faisait de plus en plus haletante et certains gémissements m'échappèrent. « Si étroit », disait-il. C'était pourtant son organe qui était si dur et si conséquent.
-Haan, haan... maîtresse... je vais... Haaa !
Je criai aussi, sa semence se déversant en moi. Je m'allongeai à ses côtés, essoufflée.
-Désolé, s'excusait-il.
Je joins tendrement mes lèvres aux siennes.
-Tu es mignon.
-Maîtresse...
Cela faisait un mois que Yukihito était mon esclave sexuel. Il me satisfaisait et en échange, il était nourri et logé gratuitement à mon domicile. Cela pouvait paraître étrange mais, je vivais seule et j'avais besoin de compagnie. Cependant, pas la même compagnie que celle que nous apporte un ou une amie, je voulais celle d'un homme qui attirait ma convoitise. Mais pas un homme dont je sois amoureuse, les histoires d'amour, je ne voulais plus jamais en entendre parler. Yukihito Hasegawa vivait dans la rue. La première fois que je le vis, je sus que j'avais trouvée la présence que je cherchais tant. Je lui proposai ainsi de venir vivre chez moi, mais il se sentit coupable de s'installer chez quelqu'un sans le moindre argent. Il me dit alors qu'il ferait tout ce que je veux. « Absolument tout ? » , lui demandais-je. Il acquiesça et c'est ainsi que commença sa vie d'esclave sexuel. Bien sûr, je ne couchai pas avec lui tous les jours. Cela en deviendrait lassant si non. J'avais simplement besoin de lui par moment, quand seul le sexe pouvait me changer les idées. Le jeu de maître / esclave ? Il s'était installé naturellement. Comme si Yukihito était né pour être soumis.
Je le détachai.
-Vas prendre une douche, tu es en sueur.
Il se rassit mais ne se leva pas, hésitant.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux que je vienne la prendre avec toi ? , lui demandai-je, taquine.
Il rougit.
-Oh ne te déstabilises pas si facilement, ça me donne envie de recommencer.
-Je me demandais juste si vous ne préféreriez pas y aller en première ? Vous avez un entretien important demain je crois.
Encore. Il songeait encore une fois à moi avant de penser à lui.
-Vas-y, lui répondis-je. Ce n'est pas moi qui transpire le plus et tu as cours tôt demain.
-Maîtresse... D'accord j'y vais, merci.
Qu'il n'y eut pas de malentendu, Yukihito n'était pas plus jeune que moi, il était même un an plus âgé. Cependant, après que ses parents l'aient jeté dehors, deux ans auparavant, il avait été obligé d'arrêter ses études. Après avoir trouvé refuge chez moi, il avait pu les reprendre ce qui expliquait que je travaillais et que lui était encore étudiant. Je n'avais jamais su ce qui s'était passé entre lui et ses parents, Yukihito ne m'en parlait jamais et je n'osais pas lui demander. Après tout ce n'était rien de plus que mon jouet, sa vie privée ne m'intéressait pas. Du moins c'est ce dont j'essayais de me convaincre. J'avais décidé, et ce depuis le début, qu'il ne serait rien d'autre qu'un passe-temps, un animal qui me tiendrait compagnie et je devais m'en tenir là.
Le lendemain matin je m'étais tout de même réveillée une heure plus tôt, afin d'être sûre qu'il ne soit pas en retard. Et j'avais eu raison, il dormait encore.
-Yu-ki. Yuuuki ! Lève toi ! , je râlai.
-Hmm... Maîtresse... Maîtresse ?! Quelle heure est-il ?! Si vous êtes déjà levée ça veut dire que...
-Chut, je l'interrompis. Ne t'en fais pas, tu n'es pas en retard. Je me suis levée plutôt et voyant que tu dormais toujours, je t'ai réveillé.
-Vous vous êtes réveillée exprès... pour moi ?
Mon cœur fit un bond.
-Ne sois pas ridicule voyons. C'est juste une coïncidence d'ailleurs, tu as de la chance que je me sois levée plus tôt.
-Oh, je vois... merci.
-Allez bouge-toi, où tu vas vraiment finir par être en retard.
Je tournai les talons et repartis m'allonger. Nous avions beau coucher ensembles, nous ne dormions pas ensembles. Pour la simple et bonne raison que c'était mon esclave et non pas mon petit ami. Pourquoi est-ce que je prenais autant soin de lui d'ailleurs ? Me lever plus tôt juste pour m'assurer qu'il serait à l'heure, n'importe quoi ! Mais bon, je supposai que c'était parce que c'était ma faute si il était fatigué, après tout, je l'avais épuisé hier soir. J'étais stressée. Cet entretien avec le patron d'une autre boîte était des plus importants. Je travaillais en tant que designer dans une industrie de meubles très en vogue. Et aujourd'hui je devais présenter les nouveaux produits nés d'un partenariat entre cette autre boîte et la mienne et dont j'avais moi même dessiner les modèles. Nos ébats de la nuit passée m'avaient permis d'évacuer tout ce stress mais je sentais déjà la panique revenir. Je me dirigeai alors dans la salle de bain. Quitte à rester éveillée, autant prendre soin de me préparer pour mon entretien. En entrant, je surpris Yukihito en train de se changer, il était juste vêtu d'un caleçon.
-Oh, tu étais là.
Il rougit légèrement, attrapant ses vêtements.
-Pff ça va, ce n'est pas comme si c'était la première fois que je voyais ton corps ! Je n'arrivais pas à me rendormir donc je suis venue me préparer moi aussi.
Je commençai à ôter mes vêtements. Yukihito détourna le regard et se dirigea vers la porte. Je le rattrapai par la main.
-Où vas-tu ?
-C'est que...
-Tu as peur de me voir nue?, demandai-je, amusée.
Il ne répondit pas. Il était dos à moi mais je savais qu'il était déjà tout rouge et cela me donnait envie de me divertir un peu. Je me rapprochai de lui, collant ma poitrine dévêtue contre son dos. Puis je passai mes mains autour de sa taille, remontant vers son torse, caressant ses points sensibles. Il tressaillit.
-Tiens ? Tes tétons sont déjà tous durs. Ce que tu peux être sensible, Yuki...
-Hhn, Maîtresse, arrêter s'il-vous-plaît, je vais être en... , il avait déjà du mal à parler. En retard, finit-il par lâcher entre deux cris étouffés.
-C'est de ta faute, tu es si provoquant...
J'embrassai sa nuque, pinçai ses tétons... Il se retenait tant bien que mal de gémir, ses jambes flageolaient...
-Et bien, mes caresses te font un tel effet, je suis flattée.
-Nous... ne pouvons pas faire ça maintenant, je... hhn... je vais vraiment être... en retard... , suppliait-il.
-Ton corps ne semble pas dire la même chose, lui fis-je remarquer.
En effet, ma main était descendue plus bas et je pouvais sentir que son sexe était déjà en train de se raidir.
-Mais si tu insistes, je vais finir ça rapidement.
Je passai ma main dans son caleçon et l'empoignai.
-Han ! Haan, Maîtresse ! , il maintint son équilibre en prenant appui sur le lavabo.
Je le caressais vivement, il fallait en finir au plus vite si je voulais qu'il soit à l'heure.
-Han, haaan, hnn, je, je vais... haaa !
Il remplit ma main.
-Dé, désolé, s'excusa-t-il, une fois sa respiration reprise.
Je rinçai mes doigts.
-Allez vas, tu as encore un peu de temps devant toi.
Il s'exécuta mais s'arrêta à la sortie de la salle de bain.
-Qu'il y a-t-il ? , demandai-je.
-Je sais que vous êtes stressée pour cet entretien. Mais je crois en vous, tout se passera bien.
Mon cœur fit à nouveau un bond. Je souhaitai qu'il arrêta de toujours me troubler de cette manière.
-Yuki, tu ne voudrais pas que je te mette encore plus en retard si ? Alors file et arrête de te faire du soucis pour moi.
-A ce soir, me dit-il avant de refermer la porte derrière lui.
Je me laissai glisser contre le mur. Ce garçon, à quel point pouvait-il être tendre ?
¤
¤ ¤
-Yukihito ? C'est Midori, je voulais juste te dire que l'entretien s'est super bien passé ! Le directeur a adoré mes esquisses ! Je n'en reviens pas, c'est incroyable... Et euh, merci, d'avoir cru en moi...
Je raccrochai rapidement. Qu'est-ce que c'était que ce message ? J'avais appelé Yukihito directement pour lui annoncer la bonne nouvelle, bien qu'il était en cours, je tenais absolument à le lui dire. C'était ridicule, j'avais honte d'avoir agi aussi spontanément.
-Qu'est-ce qui ne va pas avec moi ?! , je rouspétai.
Je retournai à mon bureau, finir ma journée de travail.
-A demain tout le monde !
-A demain Tsukisino-san ! Et encore bravo pour ce matin !
Je sortis, pressée de rentrer et m'arrêtai brusquement.
-Yuki ? Que fais-tu là ?
-Venez, je vous emmène dîner pour fêter votre réussite.
-Qu... quoi ? M... mais...
Il me prenait au dépourvu.
-Félicitations, Maîtresse, ajouta-t-il avec un sourire empli de gentillesse.
-Tu, tu as fait tout ce chemin pour ça ?
-Pas seulement, je vous l'ai dit, je vous invite à dîner.
-Mais comment, je veux dire, tu te démènes déjà entre des petits boulots pour payer tes études et...
-C'est bon, me répondit-il, toujours en souriant. Je mettais un peu d'argent de côté pour une occasion spéciale.
-Quoi ? Mais ce, ça ce n'est rien, je ne veux pas que tu gâches l'argent que tu...
-Permettez-moi cette fois-ci d'insister, Midori-sama.
Aussitôt dit, il me prit par la main et m'entraîna avec lui. J'étais si surprise, je ne réussis pas à protester.
Yukihito... il prenait beaucoup trop soin de moi. C'était dangereux, je perdais en assurance. Était-ce bon ? ... Si je me laissais aller ? Non je ne devais pas, il ne devait jamais rien avoir si ce n'était du sexe entre Yukihito et moi. Mais j'imaginai que ce soir, je pouvais faire une exception...
Oh d'accord je vois. En tout cas merci, tes compliments sont encourageants.
· Il y a plus de 11 ans ·irisellia
Non, c'est plutôt ce qui rend cette histoire originale, mais avant tout, j'aime parce qu'on observe subtilement le changement au niveau de la relation sociale entre c'est deux-là, c'est ingénieux et remarquable comme idée, voilà pourquoi j'attend de savoir comment çà va continuer ! ( après si j'aime ou pas l'esclavage sexuel, c'est autre chose. . .)
· Il y a plus de 11 ans ·psycose
Haha, merci. Je ne m'attendais pas ce que tu lises ça aussi. J'espère que tu ne te sens pas diminué, l'homme dedans étant un esclave sexuel...
· Il y a plus de 11 ans ·irisellia
Une histoire vraiment intéressante ! La suite ! Tu parviens bien à faire ressortir les pensées de la maîtresse !
· Il y a plus de 11 ans ·psycose