zèbres en pature

cedille

Se quitter sur un banc public avec larmes et sourires.

Prendre notre courage à deux mains pour se comprendre,

se regarder droit dans les yeux et dire,

expliquer, exprimer, se souvenir de...

pourquoi on s'aime.

Raconter ses projets en cours de réalisation ,

Déplier la carte nébuleuse mais néanmoins routière de nos chemins futurs,

futur et respectifs...

 Rien n'existe autour .


 adultes ou enfants créatifs ?


C'est sans tricher que nos routes se sont emboitées un instant , pour mieux se séparer.

Serait-ce la plus belle preuve d'amour qu'on ait su se donner,  se libérer  l'un de l'autre, mutuellement ?

-Il a dit "t'es une extraterrestre", ça n'était pas méchant.

Une fin absurde avec des barils d'amour à ne plus savoir qu'en faire et la futilité d'un quotidien tout distant-due, qui fabrique l' usure.

-Il a dit "je t 'aime" pour la première et sans doute dernière fois.

Se descratcher a été douloureux et tragiquement adulte.

-Il a dit que j'était une des plus ".........." personne qu'il n'ait jamais rencontrée.


Parler...

Parler de nos problèmes de communication :

-Nommer sans attendre que l'autre devine, un art pas encore pleinement maitrisé ...

Limite entre la concession et l'amputation...

Quoi et à quel prix ?

Cesser.

Cesser plutot que s'engager sur le pente glissante,

celle ou l'un comme l'autre en vient à reprocher a son dual d'être qui il est.

Le tout sous couvert d'emboiter des pieces, issues de puzzles différents, les unes avec les autres.

Parce que s'échanger un dictionnaire, ne suffit plus .

Qu'énergétiquement ça ne va plus de soi.

Soi, ça ne va plus.

Soi dans l'interface de nous, ne se dénoue plus, ne se délie pas.

Soi fait block,  armé d'un pistocolle, se pose pour objectif de colmater fissures, de ne pas fendiller et guérir ses félures.

Toi interface s'abreuve du tout, venant face à la vie.

Se repaît des rebonds, dégringole, compte tes bleus, hurle à la mort et rodéo la vie, c'est comme ça que Toi ne s'ennuie pas.

Toi et Soi, sur un banc s'assoie, pleure et sourit ...

Nous fait un tour passant par là, pour finir s'en va ...



Parfois, il vaut mieux tailler  la plante, couper les branches vermoulues courageusement, pour qu'une autre nature puisse un jour en sortir, que de la regarder s'étioler.


Je n'ai pas redit.

Les vannes sont ouvertes et l'eau s'enfuit .

Faire germer la vie.

De mon oreiller naitra peut-etre un plumierdoie, de ces arbres dont on fait les couettes moelleuses  et chaudes, qui mettent à l'abri.

Ne pas rester ni triste , ni allanguie

car...

Peut-être que même si l'histoire finie,

 que si ni l'un ni l'autre ne part démuni ,

que  chacun à notre façon est un peu grandit,

cela ressemble  à une co-victoire car la plus noble des sorties.

demain, il fera jour...





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