JUSTE LE BONHEUR
Didier Leuenberger
Ai laissé tomber les barrières qui me protégeaient ou m’emprisonnaient, je ne sais quelle expression convient le mieux. J’ai permis aux mots de me ...
Né dans le Jura, l’écriture s’inscrit très vite comme un besoin. Publié en 1999 à Paris (L’âge bête…Le retour !). Lauréat de l’octroi d’une bourse d’encouragement à l’écriture de l’État de Fribourg en 2003, puis en 2006 publication du livre (Larmes Sèches) à Lausanne. Ai également publié de nombreuses nouvelles dans des revues littéraires, magazines et journaux en France et en Suisse ainsi qu’au Canada. Une nouvelle lue à la radio suisse romande en 2006. Un reportage photos sur le grand ouest américain à été publié dans le magazine L’Illustré en mars 2009. Finaliste du concours cinématographique de 2008 (catégorie roman) en partenariat avec le Festival « Troyes Première Marche » (Les Anges peuvent attendre… Le diable est bien trop séduisant !) roman d’aventure publié en novembre 2009. Lauréat du Prix Lycéens de la ville de Castre pour le concours francophone de nouvelles 2009. Publications hebdomadaires de nouvelles dans un journal local « Le Messager ». Publication aux éditions La Plume Noire en Suisse du recueil de nouvelles « Petits arrangements » en 2012. Publication d’un recueil de nouvelles érotiques « Le petit malaise » à Paris en 2012.
Oyé ! Oyé ! Jouisseurs de la vie, ce livre est pour vous. Épicuriens qui choyez l’érotisme au masculin, ces ballades sensuelles vous invitent à mordre l’envie à pleines dents. Que vous soyez avertis, liseurs chevronnés qui tenez entre vos mains ce délice, on y parle de pénis, de plaisirs et d’interdits. Que chaque mot vous fasse donc bander, libertins et affamés, passionnés et férus de l’extase. Que l’amour éclabousse le feu vous consumant avec ravissement…
Les anges peuvent attendre... Le diable est bien trop séduisant !
Ayant quitté l'Europe au bras de Jef, un cowboy chanteur, après que son mari ne tombe raide à ses pieds lors d'une fête champêtre, Violet arrive dans l'ouest américain, remplie d'incertitudes. Au fil des jours, elle griffonne sa nouvelle vie en écrivant à son fils disparu dans d'étranges circonstances. Ses doutes, ses joies et ses peines, mais aussi ses rencontres avec les stars d'Hollywood et ses nouveaux amis peuplent ses écrits épistolaires. Le passé resurgi, conjugué aux circonstances du hasard apporteront les réponses aux interrogations que Violet se posait, s'imbriquant comme les pièces d'un puzzle pour délivrer nombres de surprises. Ce texte a été retenu parmi les trois finalistes du concours cinématographique 2008 (catégorie roman) en partenariat avec le Festival « Troyes Première Marche ».
Un Livre, c’est d’abord une histoire. Mais depuis sa création jusqu’à l’aboutissement de sa publication, une longue histoire, et pas des moindres, s’inscrit dans les mémoires. Ce livre, bien plus qu’aucun autre en est le témoin. Aussi, je tiens à remercier tous ceux qui ont soutenu ce projet depuis sa création jusqu’à ce jour. Ils se reconnaîtront. Je tiens à leur témoigner toute ma gratitude et à leur dire un immense Merci pour leur soutien et leur confiance en moi. Peut-être que ce récit n’est qu’un livre de plus sur le sujet, penseront certains. Peut-être bien n’apportera-t-il pas grand-chose à la cause, ne changera certainement pas le monde, encore moins la façon de penser de bien des individus, mais à ce jour, dans un pays grand comme l’Espagne, cinquante-deux femmes sont mortes de violences conjugales en une année. Douze petits mois. La France suit de très près : tous les quatre jours, une femme meurt de la même façon. Et la Suisse n’est pas en reste. Plus de trois mille Suissesses sont violentées chaque année. En février 2006, quatre femmes ont succombé sous les coups de leur conjoint. Le coût de la violence domestique est estimé, puisqu’ils l’estiment, à près de 400 millions de francs par an. 80 milliards aux États-Unis. Où est le malaise ? Et je ne parlerai pas ici de pays aux mœurs plus dures et déloyales envers les femmes. Sur le plan mondial, plus de 700 millions de femmes ont été victimes d’actes de violence. Les Nations Unies estiment qu’entre 113 et 200 millions de femmes sont portées disparues dans le monde. Et enfin, et pour en finir avec ces chiffres donnant le vertige et démontrant l’ampleur du désastre, il a été noté que les femmes entre 15 et 44 ans ont plus de « chance » de mourir de violence masculine que de cancer, malaria, accidents réunis. Toutes ces mamans tuées, des dizaines, des centaines, des milliers d’enfants orphelins de leur mère, de l’amour d’une mère. Tant de vies arrêtées subitement, accusant ce séisme sans comprendre, et jamais sans doute comprendra-t-on ces gestes regrettables. Comment ces enfants devront-ils interpréter ce geste, eux le fruit d’une soi-disant union. D’un couple, de ce qu’on appelait une famille ? À eux tous, je dédie ce livre. Par la voix et les réflexions d’un enfant confronté à la violence d’un père “cogneur” , d’un mari méprisant et brutal, l’auteur fait vivre au lecteur toute la gamme des violences conjugales et familiales subies par des milliers de foyers, de femmes et d’enfants. Des petits riens qui agacent, énervent et “ vlan ça part “ à des colères plus justifiées qui forcément méritent que “ ça tombe “, l’enfant du livre nous amène dans un univers infernal qu’on aimerait croire de fiction. Mais “dans un pays grand comme l’Espagne, cinquante-deux femmes sont mortes de violences conjugales en une année. Douze petits mois. La France suit de très près : tous les quatre jours, une femme meurt de la même façon. Et la Suisse n’est pas en reste. Plus de trois mille Suissesses sont violentées chaque année. En février 2006, quatre femmes ont succombé sous les coups de leur conjoint.” Le livre est un témoigne fort de cette violence, brute.
Derrière la porte, c'était le calme plat. Les deux poulets qui m'escortaient me poussèrent à parler depuis là. Je me collai à la porte. - Momo ?! Tu m'entends Momo ?!! Momo ! Si tu ne me réponds pas, je me barre, et tu ne me vois plus jamais ! - C'est toi Maurice ??? Sa voix était toute petite. Il paraissait soulagé. On aurait dit qu'il venait d'entendre le messie. - Bien sûr que c'est moi Momo, qui c'est que tu veux que ce soit d'autre ?! - Mets-toi en face du hublot, que je te voie bien. - Momo ! C'est pas un hublot qu'on dit, mais un judas ! Et puis arrête de faire le c… ! - Mets-toi en face de ce putain de machin que je te dis, cria-t-il, tout paniqué. Là, j'ai senti comme une tension anormale. Et mon impression rejoignit celle des deux flics. Je me mis devant la porte, pour qu'il me voie bien. Je vis la lumière diminuer de l'autre côté de l'œil de bœuf : - Tu me vois Momo ?!!! - Dis à ces connards de se tirer Maurice ! Tu crois que je les vois pas ?! - Je fis signe à l'assistance de s'éloigner du champ de vision de mon ami. Une fois, tous hors de la vue de mon pote, je continuai : - Là ! Ca va Momo ? Y a plus personne. On est plus que les deux… Alors maintenant tu te calmes, et tu poses ce fusil !!!! Tu vas finir par tuer quelqu'un. - Mais… c'est ce que j'essaie de faire Maurice ; je veux le descendre ce connard !!! Je veux plus qu'il nous touche, tu comprends ! Je veux plus qu'il touche un seul cheveu de mes frères et sœurs. Je vais le crever Maurice ! - Momo !!!Momo ! Fais pas le con bordel de merde !!! Tu veux que je vienne te voir derrière des barreaux ? C'est ça que tu veux ?! Que je t'apporte des oranges ! - Mais tu m'as dit toi-même qu'il faudrait le descendre !!!? - Oui ! Momo !!!! Mais j'ai dit ça… histoire de… enfin… façon de parler, merde !!! Bien sûr que c'est un connard ton vieux, Momo ! Mais tu vas bousiller ta vie pour lui ! Il en vaut pas la peine Momo ! Pas toi ! Une de ces tronches de cake qui garde l'immeuble, peut-être… mais pas toi Momo ! Là, j'allais pas me faire d'amis dans la police. - Mais c'est toi qui m'as dit qui faudrait le crever ce fumier ! - C'est vrai Momo ! Je t'ai dit ça, mais je parlais de mort naturelle. Ou que quelqu'un d'autre le coince, et lui fasse la peau. (J'osais imaginer la tête du vieux à Momo, quand je proposais les solutions de mise à mort à son fils, le tenant en joue, et tremblant de lui-même et de ses réactions.) Mais pas toi Momo ! Je tiens trop à toi pour que tu partes en prison. Merde !!!! Allez !!!! Pose ce flingue Momo ! - Non !!! J'en ai rien à foutre d'aller en prison. De toute façon, je suis seul. Même toi tu me laisses tomber depuis que t'es avec Sabine. Je suis seul Maurice ! En prison, au moins je serai pas seul. - Mais qu'est-ce que tu débloques Momo ?! T'es malade ou quoi ?!!! Quand est-ce que je t'ai laissé seul ? Hein ??!!! Réponds ! Y faut dire que t'es pas très net aussi comme gars… Je sais jamais ce que tu penses vraiment Momo ! Moi je te dis tout ! Et puis on est amis bordel ; on n'est pas mariés !!! - Je vais le flinguer cet empaffé !!! hurla-t-il, de rage. J'entendis un petit bruit annonçant le désarmement de l'arme. Toute la flicaille se rua sur moi, pour me coucher sur le sol, dont j'ai pu sentir de très près la froideur. C'est qu'ils ne sont pas légers ces poulets ; ils ont dû être élevés aux grains et en plein air. J'arrivais presque plus à souffler, quand une détonation retentit. Un cliquetis s'ensuivit ainsi que des cris. Puis un grand bruit nous fit comprendre que le lustre venait d'en faire les frais. Je me débattis pour retourner coller mon oreille à la porte. Mais je dus lutter avec un de ces malabars, qui ne voulait pas me laisser partir. C'est les deux flics sympas qui lui ont dit de me lâcher. On aurait dit que j'étais dans un démêlé d'un match de rugby. - Merde !!! J'y comprends rien à ce machin !! que j'entendis de l'autre côté de la porte. - Momo ?! Momo ?! Tu n'as rien ??!!!? - Mais non ! J'ai rien ! s'énerva-t-il. - Momo ! Pose ce fusil ! Tu vas sérieusement finir pas tuer quelqu'un ! - Mais ! C'est ce que j'essaye de faire depuis des heures, mais j'arrive pas à viser Maurice. © 1999-2008 - Didier Leuenberger - Tous droits réservés.
Ai laissé tomber les barrières qui me protégeaient ou m’emprisonnaient, je ne sais quelle expression convient le mieux. J’ai permis aux mots de me ...
L’amour est dans la mare
Il est un soulagement qui de tous temps prêta à sourire. De nos jours encore, il fait toujours autant rire, ou dérobe en catimini un rictus au coin...
Face aux vieux démons...