» Do You - Yiruma

princessecapricieuse

[align=justify][c=#ffffff]__[/c]Un sourire triste se dessina sur ses lèvres fines au son du piano dont les notes, légères et douces, esquissaient une mélodie mélancolique. Des images lui revinrent.[c=#ffffff]__[/c]Sourires échangés, mains liées, regards croisés.[c=#ffffff]__[/c]Et ces yeux d'un bleu si éclatant qu'ils paraissaient plus profond que le ciel.[c=#ffffff]__[/c]Elle ferma un court instant les paupières, laissant s'échapper une unique larme qui dessina une traînée brûlante sur sa joue, roula dans son cou avant de se perdre dans ses épaisses boucles brunes.[c=#ffffff]__[/c]La musique continuait, jouée inlassablement.[c=#ffffff]__[/c]Elle tenta en vain de retenir le flot de souvenirs derrière une barrière aussi fragile qu'une feuille de papier immaculée, mais le barrage léger se brisa et les images de son passé heureux déferlèrent derrière ses paupières closes.[c=#ffffff]__[/c]En rythme avec la douce mélodie nostalgique qui résonnait encore.[c=#ffffff]__[/c][i][c=#ff6666]-Ne t'inquiète pas, je serai toujours avec toi, quoi qu'il arrive.[/c][/i][c=#ffffff]__[/c]Promesses vaines.[c=#ffffff]__[/c]Irréelles.[c=#ffffff]__[/c]Une deuxième larme coula sur sa joue.[c=#ffffff]__[/c][i][c=#ff6666]-Allez, souris, la vie est belle ! Regarde ce soleil. Tu n'as pas envie d'aller te balader ? Je connais un coin super, un petit champ perdu dans la montagne, avec des coquelicots et des marguerites, tu pourras faire des couronnes pour aller avec ta robe blanche.[/c][/i][c=#ffffff]__[/c]Leur petit champ, et ses diadèmes de fleurs colorées, coquelicots et bleuets.[c=#ffffff]__[/c]Leur paradis.[c=#ffffff]__[/c]Elle serra les dents pour ne pas pleurer.[c=#ffffff]__[/c][i][c=#ff6666]-Woaouh. Tu es magnifique. Tu es la plus belle. Toutes les filles vont être jalouses de toi parce que tu es splendide, et tous les gars vont être jaloux de moi parce que tu es à mon bras.[/c][/i][c=#ffffff]__[/c]Le bal de fin d'année du lycée, robes longues et smokings.[c=#ffffff]__[/c]Un petit moment de bonheur pur.[c=#ffffff]__[/c]Elle ne put retenir une troisième larme, qu'elle ne prit pas la peine d'essuyer.[c=#ffffff]__[/c][i][c=#ff6666]-Qu'est ce qui ne va pas ? Allez, viens dans mes bras. Tu le sais que je suis là hein ? Chut, chut, ça va aller ma princesse. Tu as déjà vu une princesse pleurer ? Pas moi. Et donc, comme tu es la plus belle des princesses, tu ne dois pas pleurer. Tu me fais un sourire ?[/c][/i][c=#ffffff]__[/c]Toujours, sa présence, quand elle n'allait pas bien.[c=#ffffff]__[/c]La chaleur de ses bras autour d'elle.[c=#ffffff]__[/c]Deux larmes s'échappèrent de ses paupières fermées.[c=#ffffff]__[/c][i][c=#ff6666]-N'oublie jamais ce que je vais te dire. Je t'aime. Quoi qu'il arrive, je t'aime. N'oublie jamais ça. D'accord ?[/c][/i][c=#ffffff]__[/c]Elle ne put retenir ses pleurs plus longtemps. Un sanglot la secoua.[c=#ffffff]__[/c]-D'accord...[c=#ffffff]__[/c]Un murmure, juste un filet de voix.[c=#ffffff]__[/c]Qui mourut en même temps que la dernière note du piano.[c=#ffffff]__[/c]Elle trouva enfin le courage d'ouvrir les yeux, qui se posèrent sur la tombe de marbre blanc, simplement ornée d'un bouquet de roses rouges.[c=#ffffff]__[/c]-Moi aussi, je t'aime...[/align]

Un sourire triste se dessina sur ses lèvres fines au son du piano dont les notes, légères et douces, esquissaient une mélodie mélancolique. Des images lui revinrent.

Sourires échangés, mains liées, regards croisés.

Et ces yeux d’un bleu si éclatant qu’ils paraissaient plus profond que le ciel.

Elle ferma un court instant les paupières, laissant s’échapper une unique larme qui dessina une traînée brûlante sur sa joue, roula dans son cou avant de se perdre dans ses épaisses boucles brunes.

La musique continuait, jouée inlassablement.

Elle tenta en vain de retenir le flot de souvenirs derrière une barrière aussi fragile qu’une feuille de papier immaculée, mais le barrage léger se brisa et les images de son passé heureux déferlèrent derrière ses paupières closes.

En rythme avec la douce mélodie nostalgique qui résonnait encore.

-Ne t’inquiète pas, je serai toujours avec toi, quoi qu’il arrive.

Promesses vaines.

Irréelles.

Une deuxième larme coula sur sa joue.

-Allez, souris, la vie est belle ! Regarde ce soleil. Tu n’as pas envie d’aller te balader ? Je connais un coin super, un petit champ perdu dans la montagne, avec des coquelicots et des marguerites, tu pourras faire des couronnes pour aller avec ta robe blanche.

Leur petit champ, et ses diadèmes de fleurs colorées, coquelicots et bleuets.

Leur paradis.

Elle serra les dents pour ne pas pleurer.

-Woaouh. Tu es magnifique. Tu es la plus belle. Toutes les filles vont être jalouses de toi parce que tu es splendide, et tous les gars vont être jaloux de moi parce que tu es à mon bras.

Le bal de fin d’année du lycée, robes longues et smokings.

Un petit moment de bonheur pur.

Elle ne put retenir une troisième larme, qu’elle ne prit pas la peine d’essuyer.

-Qu’est ce qui ne va pas ? Allez, viens dans mes bras. Tu le sais que je suis là hein ? Chut, chut, ça va aller ma princesse. Tu as déjà vu une princesse pleurer ? Pas moi. Et donc, comme tu es la plus belle des princesses, tu ne dois pas pleurer. Tu me fais un sourire ?

Toujours, sa présence, quand elle n’allait pas bien.

La chaleur de ses bras autour d’elle.

Deux larmes s’échappèrent de ses paupières fermées.

-N’oublie jamais ce que je vais te dire. Je t’aime. Quoi qu’il arrive, je t’aime. N’oublie jamais ça. D’accord ?

Elle ne put retenir ses pleurs plus longtemps. Un sanglot la secoua.

-D’accord…

Un murmure, juste un filet de voix.

Qui mourut en même temps que la dernière note du piano.

Elle trouva enfin le courage d’ouvrir les yeux, qui se posèrent sur la tombe de marbre blanc, sur laquelle était posé un bouquet de roses rouges.

-Moi aussi, je t’aime…

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