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tout-en-finesse

La douleur ne s'amoindrit pas avec le temps... Aussi vive, et aussi piquante qu'au début, elle désarçonne quand on s'y attends le moins... On a chacun nos démons à trainer, comme des boulets, ils prennent de la place mais ne se voient pas... On est comme des êtres jouant avec nos masques, se regardant sans se regarder,s' intéressant sans s'intéresser. On a tous du bon comme du mauvais, on laisse s'exprimer la partie de nous qui est plus forte, on exprime ce qui est le plus facile a contrôler. On se prend au jeu de l'amour quitte a s'en brûler les ailes, on persévère car c'est le but d'une vie, car ce sentiment est aussi fort que dur, il nous amène avec lui nous portant vers des rêves qu'on a du mal a lâcher, des rêves qu'on a du mal a oublier. Quand il part les insomnies arrivent, les heures se rallongent suspendue dans le temps, comme des gouttes de pluies figées, interminables et fatigantes.

Moments de mélancolie, la tristesse surgit, on ne sait pas d'où elle vient, ni pourquoi elle est là. On a peur de trop se plaindre, de trop parler, de saouler... On fait comme si tout allait bien, comme si ce n'était rien, comme si ça allait passer, mais rien ne passe, rien ne s'efface, et on arrive plus à contrôler.

Les textes sont dur, les mots tranchants, mais rien ne dure, et on va de l'avant. Cela a juste du mal à passer, du mal à encaisser, les mots deviennent un purgatoire et dans notre tête ça devient un peu moins noir. Peu importe si ça saoule, peu importe si ça parle, les mots deviennent inévitable, ça devient presque vivable. Accro aux mots, dépendant des maux, l'inspiration est motivé au sentiments, la joie ne fait pas écrire...

By Léa.

" La force vive de celles et ceux qui en ont bavé plus que pour deux" Anis

  • Une confrère :) Un texte qui trouve écho aux sentiments qui m'habitent en écriture. ça me parle beaucoup, merci !

    · Il y a presque 14 ans ·
     14i3722 orig

    leo

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