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Iris Mink
Ballet macabre
Sur les tréteaux vermoulus de l'estrade sombre,
Se danse et se répète un étrange ballet d'ombres.
Vêtus de célestes guenilles,
Des squelettes s'y élancent par milles,
Envahissant la scène où nulles âmes ne vit.
Le corps de ballet s'éparpille tel un essaim
Exécutant les plus sveltes chorégraphies,
Virevoltants entre les vents assassins.
Dans le triste Orient se dévoile
Parmi les fils d'airain de la nuit,
Le même cortège pâle
De fantômes que les lumières ahuris.
Soudainement face à face
Les deux troupes de masques,
Pourtant semblables sous leurs casques
S'observent cherchant une farce.
La dernière venue est enveloppée
Dans de sinistres lambeaux terrestres
Terrifiant costumes aux teintes Sylvestre
Qui même au zénith peuvent tromper
L'orchestre alors ouvrit le bal
Par les tambours et les cymbales
Les corps déjà dansent et s'alignent sur le diapason
Et sur ces notes qui vous transpercent cœur et raison.
Les petits rats de l'Opéra en coulisse ;
Observent l'intrigante ronde et frémissent,
Horrifiés de voir même les étoiles broyées
Écrasées, et déchirées sous le spectaculaire ballet.
texte très chorégraphique! Bisous princesse
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri