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tout-en-finesse

Et la douceur m'entoura de son cocon protecteur, un sourire se dessina sur mes lèvres. Les yeux plongés dans ses yeux, je me delecte de cet instant précieux, si court et intense, de cet instant éphémère et essentiel... Je caresse sa peau, sens son corps, son souffle qui m'effleure la nuque faisant naitre en moi le plus vive excitation. Son corps si musclé, si doux, tellement à mon goût... Ses yeux rieurs couleur noisette, ses cheveux noirs, court... Il est beau indiscutablement. Il est celui dont toutes les filles rêves, il est ce bout de bonheur tellement désiré, ce rayon qui éclair une pièce à sa simple apparition... Il a fait de moi un être exeptionnel le temps d'une semaine, une princesse digne des plus grands conte de fée, il a fait de moi un rêve. Ses lèvres me hantent chaque jour, et le souvenir de son corps entouré dans les draps est inscrit dans ma mémoire. Ses mains ne sont que douceur et sa force un atout sensuel. 

Je sens la chaleur remontait le long de mon être, la respiration se fait plus rauque... mon corps devient moite et tremblant. Je sens son insassiable envie de communion m'envahir et je me laisse porter par les sensations qu'il amène avec lui, en moi. Je sens la dureté de son étreinte et la fougue traverser son corps. Les mots se succèdent, j'en oublie le sens, la raisonnance, je n'écoute que les battements de mon coeur qui s'affolent, je n'écoute que sa chair communier avec la mienne, je n'écoute que mon désir irrepressible de le toucher, de le griffer, de le plaquer contre moi faisant de cette étreinte sensuelle une course animale à la jouissance, au plaisir et à l'abandon...

Les mouvements se font plus rapides, plus forts. La récompense n'est pas loin, l'apogé de ces enlacements va bientôt arriver, et je pourrais enfin prendre goût à chaque seconde de ce plaisir charnel, ces quelques secondes orgasmiques...

Puis, le temps de la tendresse revient, et je retrouve l'homme fragile et gentil qu'il est. Je retrouve les mots maladroits, les coups de dents que l'on essaie d'éviter, le réconfort d'un calin, le plus important, la sensation de ne plus être seule. Vivre dans les secondes qu'il nous reste avant ce départ pour son pays d'origine, avant la grande traversée du désert, je n'étais plus seule, je ne l'avais jamais été...

" c'est pour les mêmes raison que l'on déteste une personne, ou qu'on l'aime" Russell Banks

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