(2)

tout-en-finesse

Elle est assise, les cheveux aux vent... Elle observe ce qui se passe autours d'elle, elle observe les gens. Un sourire accroché au lèvres, les yeux qui brillent, elle répond aux questions, pour tous elle va bien.Mais elle est dans ses pensées, et  elle se souvient de ces soirées où la musique qui tambourinait a ses oreilles la transportait loin, dans une vie irréelle, une vie qu'elle pouvait créer et modifier a son aise. Les sons, les couleurs, tout se mélangeait, tout était paisible, dans sa tête tout était simple.

Mais elle grandit, elle n'est plus dans son monde, elle essaie de s'intégrer, de parler... Mais elle a très envie d'y retourner, juste pour quelques instants, juste pour s'oublier, pour oublier... Elle fait en sorte que ça arrive de temps en temps. Mais ces moments sont de plus en plus rare et elle ressent le manque qui devient de plus en plus pressent. Bien sur elle continue comme si de rien n'était, comme si elle n'en avait pas besoin, comme si elle pouvait s'en passer, mais la vérité est beaucoup moins rose, et les journées sont bien plus compliquée qu'elle ne pensait. Elle avance avec une boule au ventre, elle ne la sent presque plus, elle s'est habitué à se présence. Alors oui, elle avance, car elle n'est pas la plus malheureuse, car il y aura toujours pire qu'elle et qu'elle n'est pas si lâche que ça.

Elle sait bien qu'elle attend trop de la vie, qu'elle idéalise trop la condition humaine, que ses rêves ne peuvent s'épanouir quand tout autour d'elle est régie par l'économie. Mais elle espère, elle espère car la vie serait bien trop triste si elle se contenté de ce qu'on lui donne, elle veut aller plus haut, elle veut toucher les étoiles et elle veut y arriver seule. Elle ne veut plus vivre sa vie à travers le bonheur des autres, elle ne veut plus vivre sa vie comme une spectatrice mais n'a pas encore le courage de le faire. Elle est juste fatiguée, elle est fatiguée tout le temps, tous les jours... Ces nuits sont courtes. Dormir, elle veut juste dormir...

Bye Léa.

"Il y a dans tes yeux, qui parfois sont vitreux" Anis

Signaler ce texte