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tout-en-finesse
J'ai des bouffé de chaleur et je m'étouffe, j'ai du mal à respirer à bout de souffle. Je ne sors pas beaucoup de chez moi, et lorsque je sors la misère fait partie de mon quotidien. Dans mon village la misere ne traine pas sous les fenêtres, dans mon village, c'est un peu comme au pays des bisounours...
Alors qu'ici, dans cette grande ville, ici, avec des batiments potentiellement réhabilitables, on laisse les gens dehors, on investit dans le tram... Cette misère m'attrape au coeur et me le dechiquete petit à petit. Les larmes sont souvent au bord du precipice et j'ai beaucoup de mal à les retenir.
Et moi, ben moi, je me plains, encore et toujours... J'ai juste un toit sur la tête, à manger dans mon frigo, le confort d'un studio... Et la réalité des choses n'en est que plus douloureuse, elle est un poignard qui s'enfonce dans mon être, dans cet être égoïste et futile que je continue d'être malgré mes belles idées...
Je n'ai pas encore trouvé la force, ni la façon pour devenir meilleure, pour m'arranger... J'ai des idées pour cela, mais je ne peux pas encore le faire, je ne peux pas encore me détacher des mes études, je n'irai pas loin sûrement...
J'espère juste qu'un jour enfin, tout le monde va ouvrir les yeux, que les gens ne seront plus individualistes, que l'indifference ne sera plus un maïtre mot, mais un oublie lointain... Que les gens prendront un jour le temps de regarder les personnes à coté d'eux et de s'y interesser comme si c'etait la plus interessante des personnes, qu'il créait vraiment un interet...
Utopisme quand tu me tiens....
Je suis sensible à ce texte, habitant près d'une grande ville.
· Il y a presque 13 ans ·Peut-être que cette pensée pourra vous servir :
si je me cherche, je me trouve,
si je me trouve, je trouve.
mano68