20 mars 2012

Ysabel G

Sous l'emprise d'un certain stress, dans l'attente du coup de fil libérateur, j'ai besoin de partager. Tant pis pour vous... Ce n'est certes pas de la littérature, juste des impressions

Nous sommes le 20 mars 2012, il est tout juste 16 h, le ciel est d'azur et d'or, le thermomètre à dépassé 20° et loin, trop loin, mon petit-fils est en train de naître.

Quelle pensée étrange. Ma fille... Y a-t-il donc si longtemps que, 7 livres dans mes bras, tes yeux froncés par une attention palpable, tu accrochais ton regard au mien ? Le temps a tellement passé, pour qu'aujourd'hui ce soit toi qui donnes la vie à ton tour ?

Et toi petit homme qui arrive avec le printemps, je voudrais tant que le monde soit pour toi magnifique.

Je ne suis pas bien fière de ce qu'on t'a laissé. Je mets mon espoir en toi pout faire mieux, pour changer enfin les choses. Tu sais, il reste du ciel, des fleurs, la chanson de l'eau, des couchers de soleil et des nuits marines piquées d'étoiles. 

Aime le monde, petit.

Il reste de la bonté, des rires, des montagnes de tendresse, de l'amour et de la compassion. Nous irons à leur rencontre, tu aimeras la terre et ceux qui y vivent, tu aimeras les différences, tu y trouveras la richesse.

Aime les gens, mon enfant.

En attendant,  je piétine devant mon téléphone, je refumerais bien une cigarette, il parait que ça faisait ça, avant, aux futurs papas. 

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