3. Doigts et bouches mêlés
bleue
Je n'ai jamais imaginé que ce serait si doux.
D'abord, vous avez passé la main sur le banc pour en retirer les petites feuilles. Vous ne vouliez pas que mon short soit tâché. Je parle de short mais, rassurez- vous : il est très correct. Pas court, plutôt une jupe- culotte.
Vous regardiez l'intérieur de mes cuisses dénudées. Elles brillaient un peu parce qu'il faisait chaud et que ma peau était moite. Insensiblement, votre bouche esquissait des baisers. Oui, j'ai bien compris combien vous auriez aimé pencher la tête, mettre vos lèvres là, à l'endroit où mes jambes se rejoignaient, et les faire remonter lentement, très lentement, pour que je sente votre souffle.
Imperceptiblement, j'ai commencé d'écarter les cuisses. Je m'offrais à vos caresses.
Ce qu'il y a de pratique, avec ce genre d'habit, c'est que si vous passez la main contre mon string, personne n'en sait rien. Il suffit que vos yeux se perdent dans le vague mais que vos doigts soient très concentrés et il vous sera possible de me caresser au vu et au su de tout le monde en prenant un air tout à fait détaché. Bien malin serait celui qui remarquerait quelque chose.
Nous allons donc faire mine de rien.
Et pourtant….
Vos doigts tendres ont écarté le tissu du short.
Ils ont rejoint le triangle rouge de mon string.
Ils jouent avec la lisière qui passe près de mon aine gauche.
Puis, puisque vous savez combien je suis friande de la chose, vous tirez délicatement dessus.
Cela a pour effet de décaler la-dite lisière qui est à présent contre ma fente.
Une petite gêne mais qui passe vite. Je suis trop mouillée, déjà, pour que cela reste inconfortable longtemps.
Ce que je voudrais, à présent, c'est que votre index rejoigne mon clitoris.
Je peux ?....
J'écarte davantage le string, d'un doigt agile, recueillant au passage un peu de cyprine que je vous fais humer…
Vous fermez les yeux « Hmmmm ». J'étais pratiquement certaine que vous diriez cela.
Continuez donc, Frank.
« Bleue, délicieuse Bleue. J'ai tant envie de vous boire, de goûter votre liqueur un peu capiteuse. Puis- je ? »
Mes jambes sont à présent tout à fait écartées. Vous avez attrapé ma cuisse droite et la maintenez tandis que vos doigts passent et repassent contre ma vulve. Je me trempe plus encore. Je gémis.
« Oui, encore Frank »
Vous sentez comme mon vagin réagit à vos caresses ? Il se serre, se relâche. Vous imaginez votre verge soumise à ces pressions. Vous exultez.
« Je vais vous faire jouir, Bleue. Vous pensez que vous y arriveriez ? Comme cela ? Uniquement de mes doigts ? »
Dans un long soupir, j'acquiesce. Je ne suis pas encore prête à l'orgasme. Il y a tant de choses qui vont encore m'exciter, vous le savez. Vous connaissez les mots que vous devez prononcer pour que je perde la tête.
« Je vous sens vous ouvrir. Je voudrais vous lécher. Doucement. Suçoter vos lèvres ; ».
Alors, pour me donner l'idée de ce à quoi cela ressemblerait, c'est ma bouche que vous ouvrez de la vôtre, que vous léchez et dont vous suçotez les lèvres. C'est doux. Tendre. C'est le genre de chose qui, en effet, va….
Je soupire.
Je halète.
Cela vous excite, vous aussi.
C'est si bon que je savoure ces délices sans bouger. Sans m'occuper de vous, devrais- je dire. Parce que, pour ce qui est de rester immobile, non, j'en serais bien incapable. Mon ventre est agité de soubresauts. Vos doigts me fouillent. Votre bouche aussi.
Nos langues se cherchent, s'enroulent l'une autour de l'autre. J'imagine que ce sont vos lèvres qui s'occupent de mon intimité.
Si j'osais, je vous dirais que mon envie, maintenant, c'est de …. vous prendre en bouche.