5. Quatorze heures trente, ébats fougueux et tendres.
bleue
Il nous reste presque une heure, encore, pour nous gâter l'un l'autre.
….
D'abord mes doigts, contre vous, cherchant votre dureté.
Ma bouche dans le creux de votre cou. Mes cheveux contre votre épaule.
Votre langue dans mon oreille. Vos mains n'ayant pas attendu longtemps pour dégrafer mon soutien- gorge coquelicot.
Et là….
Vos yeux effarés. Pas effrayés, non. Simplement très surpris et dans le bon sens, du moins, c'est ce que j'ai cru y lire.
Vous avez libéré ma poitrine dont je suis si honteuse. L'avez regardée avec amour. Avez saisi mon mamelon gauche (je vous ai averti qu'il était moins sensible que le droit). L'avez suçoté, délicatement, empaumant mon sein et le pressant gentiment. Non, mes tétons ne sont pas très érectiles. Mais l'art et la manière dont vous vous en occupez ont un effet certain.
Je me tortille, la main entre les cuisses. Je me suis défaite de ce string, simplement pour sentir mon humidité entre l'entrée de mon vagin et celle de mon petit trou.
Vous m'embrassez tendrement. Combien ces baisers sont tendres. J'en viendrais à vous demander de ne pas vous arrêter alors que ce genre de caresse, habituellement, me déplait tellement.
Après vous être occupé du sein gauche, vous faites pareil avec le droit.
Mon souffle s'accélère. Bien sûr, ma main, toujours au même endroit, s'active.
Cela vous excite, que je réagisse comme cela. Vous savez que c'est une jolie victoire pour vous de me faire « aimer mes seins ».
Vous vous arrêtez et me regardez. J'ai les yeux fermés, toujours à savourer vos caresses et petites morsures.
Vous reprenez vos jeux : suçotements, léchages, empaumements délicats. Vous sentez le poids de mes seins et comprenez mes malaises et mes peurs.
Ne vous torturez donc pas : c'est un réel soulagement que vos mains me soutiennent de cette manière. C'est si délicieux.
Vous me faites me retourner.
J'adore cela.
Je sens votre érection contre mes fesses et vos doigts me titiller à nouveau les mamelons mais les deux à la fois, à présent.
Je sens votre souffle dans mon cou.
« Bleue, je vais m'allonger sur le dos et vous demander de me chevaucher… Me permettez- vous de pratiquer… ? »
Pourquoi vous montrez- vous aussi gêné à présent. J'ai bien compris, vous savez, et cela depuis que vous avez libéré ma poitrine de son carcan.
C'est de bonne grâce que je m'exécute. A genoux, au niveau des vôtres, je me penche : mon buste est en contact avec votre sexe. J'écarte mes seins et emprisonne votre verge entre eux. Vous m'avez dit que cela vous exciterait énormément de la faire coulisser là, serrée et bien au chaud. Mes petits va- et- vient ont un effet certain. Votre pénis en érection est à présent plus dur encore. Vous soupirez.
« C'est délicieux, Bleue, comme tout venant de vous. Tout est délicieux. Je…. Orgh…. Non, ne vous arrêtez pas »