7. Quinze heures quarante cinq, A comme apothéose

bleue

Imperceptiblement, j'ai commencé de contracter les parois de mon vagin contre votre verge. Je ne vous avais pas prévenu. Vous vous sentez tout à coup encore plus dur, encore plus gros. Cela vous procure un sentiment de force. Et même si je suis au- dessus de vous, vous vous sentez puissant en moi… Vous pouvez imaginer la chose ?

Vous soupirez… Je vous demande :

« Je voudrais encore essayer quelque chose. Vous permettez ? 

-          Oui, Bleue délicieuse. Qu'est- ce donc ? Dois- je bouger, changer de position ?

-          Surtout pas ! »

Je suis à présent très droite sur vous, un peu penchée en arrière même. Je sens votre sexe bien raide. Vous me regardez. Je ferme les yeux. J'ai besoin d'énormément de concentration.

De la main gauche, je me caresse le clitoris. De la main droite, par derrière, j'ai attrapé vos bourses. Un petit « Orgh, continuez… ». De temps en temps, des Hmmmm, très appuyés. Je sens que vous appréciez. Je les fais jouer près de mes fesses, comme si elles allaient me pénétrer. Le contact de celles- ci vous plait. Vous soufflez.

« je peux vous tenir la taille ? »

C'est au tour de vos mains de guider les mouvements de mon bas- ventre. Et c'est délicieux.

Il ne me manque qu'une chose, que vous passiez l'une d'elle à la base de mon dos, que vous nous pressiez l'un contre l'autre, en fusion totale.

….

Nous sommes de plus en plus effrénés. Parce que oui, le plaisir viendra aussi de l'ardeur.

Ce n'est pas uniquement les frôlements, des caresses douces et tendres, les mots chastes qui vont nous emporter. Il y aura aussi la sueur, le feu, la chaleur et la moiteur.

….

Et oui, nos sensations nous entraînent haut.

Vous, très investi dans votre mission de « mâle » : me faire jouir à tout prix et de la manière la plus intense possible.

Moi, abandonnant mon rôle de femme un peu fragile, perdue, et faisant une large soupe entre cœur, esprit et corps, afin de vous combler de la manière la plus « perverse » possible.

(nous connaissons bien sûr nos limites et respectons totalement celles de l'autre….)

Notre orgasme est prodigieux. À en perdre le souffle, à couper les amarres qui nous retiennent à nos émotions passées. Vous voyez ? Comme si on libérait une montgolfière et que cela lui permettait de monter haut, si haut.

….

Nous nous retrouvons couchés, côte à côte, heureux, si heureux. Loopings, moments plus calmes.

Il est temps de penser à nous rhabiller pour rejoindre la gare.

Vous avez envie de m'offrir un thé avec que je ne monte dans le Thalys…

Il nous reste à peine une heure trente pour boucler tout cela.

Nous nous embrassons.

Nous nous sourions….

Signaler ce texte