A cette famille que je hais.
charlinette
On a longtemps cru que par respect, je me tairais. C'est vrai, c'est ce que j'ai fais pendant de très longues années et je n'avais d'ailleurs pas dans l'idée d'évoquer mes peines et tracas du passé au grand jour, jusqu'à ce que mes "parents", grandement culottés quand même, daigne me foutre à la porte du jour au lendemain, sans autres raisons valables que " nous, on peut plus assumer". Je me suis donc longtemps penché sur la question et le sujet. Assumer quoi ?
Niveau financier, je suis autonome depuis trois ans. Niveau projet, je suis autonome aussi quand on ne me met pas des bâtons dans les roues. Niveau maturité, j'ai bien plus de maturité et de bon sens qu'eux, définitivement. Alors, je réfléchis activement. L'ensemble de tout ce que l'on m'a reproché est bien faux mais ne fallait-il pas des prétextes pour me foutre dehors, sachant que je ne vivais même plus chez eux, mais en collocation à Clermont-Ferrand et rentrai les saluer, une fois par mois. Donc, au final, assumer quoi ?
Je payais tout de mes poches, je me débrouillais pour les transports, mes projets...Et en plus, ils ne sont pas dans la misère la plus totale, mes parents ! Juste devenus radins avec les années et privilégiant mon petit frère à moi : Grande fille ratée, on a plus rien à en tirer, en vraie ! Si, si, c'est ce qu'ils pensent.
Et cette famille proche qui les défend n'attise que ma haine et ma pitié. Pitié de ne point voir et de ne point ouvrir leurs yeux sur qui ils sont réellement, sur les reproches colportés à ma famille, amplifier mais jamais fondés ! Et ma cousine et ma tante, et ma grand-mère qu'on a bien travaillé au corps, ils croient mes parents !
Je suis devenue du jour au lendemain le vilain petit canard de la famille. Ils ont tous pétés un boulon. Et je sais aujourd'hui que des familles comme ça, malheureusement, il y en a un paquet. Des tonnes. Des tas. De ces gens qui ne se reprochent jamais rien, dans leur unité familiale sereine, mais qui pourtant, ont tout les tords.
Et que savent ces proches de ma pseudo famille qui ont a coeur de prendre part au conflit comme l'on regarderait un épisode de malcolm à la TV ? Que savent-t-ils de ma vie ? Que savent-t-ils de celle que je suis ? Briser leur préjugés, je ne voudrais surtout pas les décevoir en leur avouant à quel point, je les trouve tous aussi minables les uns que les autres à se manipuler entre eux ! A qui aura le dernier mot ? La dernière parole juste ? Qui va gagner la partie ?
Ma tante, pardi !
Ma grand-mère, super !
Ce tyran dont je porte le nom de famille ! Yes !
Ma mère ! Elle a viré de la cafetière avec les années !
Ma cousine ! Youpi, elle est géniale en temps que suiveuse.
Puis j'ai rien et du fond de mon trou, je les observe.
Même dépossédée de tout, je ne changerai ni mes théories, ni principes, ni ma façon de les percevoir. Mais ne sont-ils pas stupides à pointer tous du doigt une fille qui n'a rien fait de mal ? Puisque selon eux, c'est facile ! On claque des doigts et on a un appartement, un boulot, une vie de rêve !
Mais si, c'est simple, faut s'assumer, voyons !
Ah, je ris... Je ris jaune, mais je ris quand même.
La colère des sentiments, rend plus fort. Le pâté se conserve.
· Il y a plus de 5 ans ·effect
Des fois dans les liens familiaux la seule solution, le seul remède, la catharsis libératrice c’est l’indifférence. Bon courage. :o))
· Il y a plus de 5 ans ·Hervé Lénervé
pour ceux qui savent l utiliser
· Il y a plus de 5 ans ·charlinette