A chaque pas, des giclées de sauterelles, des brassées de moineaux. Sous chaque arbre, des fédérations de moucherons. Les fourmis, les abeilles, les palpitations chaudes devinées sous des feuilles. A chaque pas, l’inexorable machine du vivant. Qui pousse et se combat. Qui exige lumière et espace. Entre la pulvérisation et la symbiose, sans parcimonie, en toute catastrophe des multitudes engendrées pour la survie du peu. A chaque pas. Mais les pas plus lourds, et les envolées rétrécies. A chaque pas, l’accumulation des éteints, ceux de l’anonymat, ceux du cœur blessé. A chaque pas. Et l’impossible d’une terre vierge à fouler sans crainte, tant sont prolixes nos nécrologies.
suis hameçonné... alléché...fasciné....
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TATATA
LA S
Gabriel Meunier