A cœur ouvert.

compteclos

A tout ces mots que je n'ai jamais su prononcé. Vaste brouillon de pensées incongrues.

On se perd dans le «  on ». On se perd dans l'opinion commune. On se déraisonne pour mieux se perdre. On s'amadoue pour mieux « s'aimer ». Mais nous aimons-nous de la bonne façon ? De la même façon ? Trouverais-je quelqu'un qui sache aimer avec autant de folie que moi ? Je veux dire aussi passionnément que lorsque mes mains agrippent ton cou ?

Dis, est-ce que tu oseras m'aimer ainsi ? Dis, est-ce que tu voudras m'aimer comme je t'aime ? A la passion et jusqu'à la déraison ?

Je suis soit disant fascinante, je suis surtout, effrayante. Lorsque mes délires prennent le dessus. Lorsque mes hallucinations s'emparent de mon être et brouillent ma vue, brouillent ma raison, brouillent mon amour pour toi.

J'ai tellement peur que tu t'en ailles. J'ai tellement peur que tu me laisses, ne pas savoir te retenir.


Je suis une fille à part, un peu masochiste, énormément maladroite ( et mal à gauche aussi ). Une pauvre gamine un peu paumée, extrêmement perdue. Mais tu sais,je t'aime. Même si je ne te l'avoue, qu'à demi-mots.

Avec pudeur, avec maladresse, et dans nos ébats, je me retrouve.

Et lorsque tu me dis que tu m'aimes, Neptune fais sa roue, Neptune comble mes vides, le néant de mes lendemains se remplis, je dis «  adieu » Mélancolie, je dis « bonjour » Bonheur, Paradis, Eden. Enfer de mes nuits blanches se transforme en Amour de mes beaux jours.

Ma chute est lente, je me vois m'écraser petit à petit, je sens le sol qui se rapproche. Je t'aperçois, tu cours, en levant les bras, il semblerait que tu veuilles me rattraper.

Avec tendresse je te souris,

Avec maladresse je me confie,

Sensuellement, je t'en prie,

Fais moi l'amour, délicatement.

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