A la création de l’esprit

moujik

Les voyages en maraude de la conscience
Pour ne pas percevoir
S'inventer une autre vie
L'embellir

La corrompre

Les pensées devenues inclassables
Les systèmes bancals
Tout ces pourraient être
Et qui ne seront jamais
Quel temps perdu
A essayer d'y croire

Puis il y a ce don
Ce temps du désordre
L’asile immergé des rêves
Pour voyager seul
Et passer des heures
A aimer les heures

Pour ne pas trop ressentir
Ce que veut son ventre
L'homme se larde de concepts
Met des limites
Et des frontières

Et des serrures
Et des bocaux autour des poissons rouges

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