A l'aine de ton sobriquet.

David Le Borgne

A l'aune du cyprès,

Tu me recouvrais,

De ton aube volage,

De tes épis qui limogeant,

Mes nippes, d'œsophage,

En œsophage place,

Aux cheveux d'émeraudes,

Aux péripéties d'Homer,

Au pire je ne me refléterais,

Que dans le joyau qui,

Orne ton oreille.



Fut-elle si près de nous,

Nous déjouions subrepticement,

Son souffle fétide,

Cachant le nôtre, fébrile,

Dans un accès, votre altesse,

D'angoisse futile.


Fidèles, ô mes abcès fustigent,

Puissent-elles gommer l'essaim,

Rincés mes pustules engorgées,

De venin d'abeille, un pissenlit,

Débraillé qui s'abreuve,

Dans les râles, les brèches,

Les vomissements du fleuve.


La lave coule sur tes broches,

Crache sur mes joues de force,

Voilà quelques remerciements,

Sous la forme d'une farce, ma veuve.

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