A l'arrière du taxi

zembra

Assise à l’arrière du taxi, la fenêtre ouverte.

Le vent me fouette le visage et souffle sur la braise de ton souvenir. Je regarde défiler le flou de la misère histoire d’oublier la mienne.

Je demande au chauffeur de rouler vite, plus vite, aussi vite que la lumière de tes yeux qui remplissait les miens. Je lui dis que Shanghai n’est plus. Que je te vois partout.

Il ne comprend rien mais a l’air de compatir. Il trouve ma rue pendant que je te cherche encore. A droite, à gauche et puis tout droit.

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