A l'encre

fenrir

Le néant, 

Voilà ce qui envahit les pensées,

Des taches d'encre 

Coulent en larmes sur cette feuille de papier 


Le crayon traduit

Des émotions enfouies 

Qui jamais,

Ne ressortaient.


La poussière s'installe, 

Parmi les pages 

Similaires au labyrinthe Dédale 


Si tout y est traduit, 

Il suffit de suivre le fil de la mélancolie 

Qui se retrouve coupé

Une fois le livre fermé. 




  • C'est une assez bonne transcription de l'émotion de l'écrivain en plein travail. J'aime bien le rythme vers long-vers court dans les premières strophes, qui crée une impression de douceur mélancolique.

    · Il y a environ 8 ans ·
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    Mylène Marle

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