A mon père

almodovaro

 

(à Christian)

Toute une vie  d’adulte pas adulte

M'écarte de toi, mon père,

Et cette affreuse solitude

M’aura servi de repaire…

Eloigné de ma famille,

Pourtant tout près en même temps,

Mes idées barjos fourmillent,

Mais je comprends mal ce Temps !

Trop de questions répercutent

Un déjà-vu surprenant ;

L’air, parfois, d’un uppercut,

Me laisse un peu chancelant.

J’ai tant voulu te revoir,

Mais où es-tu ? Et puis quand ?

Es-tu visiteur du soir ?

Ou bien es-tu baie des anges ?

Antoine Burgos

Le 17 Avril 2013

  • Merci pour tes commentaires. J'aurais préféré écrire un poème plus gai et plus positif, mais les sentiments pour les êtres perdus sont complexes et changeants pour moi. Beaucoup d'émotions se bousculent en moi qui me rendent silencieux. ET pourtant, je préfère quand j'arrive à parler. Antoine

    · Il y a presque 11 ans ·
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    almodovaro

  • un commentaire au moins par "décence" un poème triste, complexe, mais retransmis dans une émotivité pleine de pudeur.

    · Il y a presque 11 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

  • un commentaire au moins par "décence" un poème triste, complexe, mais retransmis dans une émotivité pleine de pudeur.

    · Il y a presque 11 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

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