A- nie mal

sandar

Écorché par ton usure, suturé de tes angoisses; tu m'ouvres à mon tour pour y déverser tes tourments.
Tes malaises et tes idées noires brûlent ma peau, y laissant des traces qu'elle gardera longtemps.
Rongée de l'intérieur, tu me ronges morsure par morsure; tu as crée ton nid de détresse, logé dans mon ventricule.
Et je n'arrive plus à agir, te contredire; j'appréhende ton caractère, je ne sais comment te plaire.

A - nie mal.
Tes yeux te trahissent, tes sentiments en débordent;
Et ma voix qui tremble quand je t'aborde.
Nos murs ne tiendront plus longtemps,
Ton souffle viendra à bout de mon édifice de fortune;
Mais pour le tien j'opterai idéalement
Pour de la délicatesse opportune.


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