À peine si
Stéphane Monnet
Sur l'ami Claude Roy.
À peine si le vent sur tes épaules nues
Comme un frisson courant une mer immobile
À peine si les bruits montant de l'avenue
Racontaient la ville, tout en bas, volubile
À peine si la nuit accrochait ton regard
Toi qui, ignorant les étoiles, pleurais seule
À peine si les vestiges de la bagarre
Méritaient que des mains tissassent un linceul
À peine si les promesses et les projets
À peine si les baisers et les jours heureux
Contiendraient, les uns sur les autres allongés,
Dans un souvenir saumâtre et dangereux
J'aime beaucoup.
· Il y a plus de 8 ans ·Sébastien Bouffault
Merci.
· Il y a plus de 8 ans ·Stéphane Monnet