A tantôt

la-rouquine

Tu commençais mes journée
En venant prendre le café
Tu ramenais les ragots
Tu partageais les potins
Puis on se disait à tantôt
Mon merveilleux copain

On se rendait des services
Compères et complices
On partageait les coups
Surtout ceux à boire
Il n'y en a pas deux comme nous
Matin, midi ou soir

Quand le téléphone sonnait
Pour l'un, l'autre accourait
De vrais copains inséparables
Dont on ne retient que les rires
les plaisanteries mémorables
Qui n'auraient jamais dû finir

Hélas, le ciel t'a appelé
Et toi, tu t'es précipité.
Quand le téléphone sonne
J'espère toujours ta voix
Quand un rire résonne
Je prie pour que ce soit toi

Je commence mes journées
Seul devant mon café
Ils me manquent, tes ragots
Et ton regard de coquin
Je te dis à tantôt
Mon merveilleux copain.

Signaler ce texte