A Toi

De nouveau devant cette page blanche
Pour y déposer des mots en pleine errance.
L'écrite en guise de confession,
Pour tenter d'exprimer cette passion.

Il est plus facile d'écrire que de parler
Les mots ont un pouvoir dissimulé.
La parole est douce mais éphémère,
Les écrits, suivent bien après la terre.

Un mutisme en guise de paraître.
Dont un regard en est le traitre,
Te dévorant des yeux tel l'amant,
En te contant un amour brulant.

Le désir charnel n'est pas seul maître,
Là où prend place la passion,
Sincèrement, il ne faut qu'être,
Pour éviter trop d'effusion.

Un frisson en préambule,
Puis un refus comme une défaite
Pour éviter que tout s'annule,
Il faut savoir lever la tête...

Et sont sortis ces quelques mots,
Avec comme réponse un sourire,
Un soulagement tout aussitôt
Le reste ne tardera pas à venir.

Une fois encore, la plume est Messager,
d'un cœur et d'un corps, à toi seule dévoués,
Avec le temps sera prouvé,
Les promesses qui ont été données.

C'est par l'espoir que j'achève,
Sans toutefois accorder de trêve,
A ce parcours du combattant,
Celui de te prouver que tu es aimée sincèrement.