A toi, que je hai-me
mademoiselle-the
Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi t'es-tu éloigné, comme ça, silencieusement, peu à peu, sans que je le voie arriver ? La distance physique était déjà difficile... mais aujourd'hui je n'ai aucune nouvelle, malgré les technologies dernier cri.
Alors, tu vois, je t'en veux. Je t'en veux, je te hais comme je t'aime. Je me persuade que tu n'es pas celui qu'il me faut, on me conseille de te laisser tomber. Toi. Qui me hantes, depuis dix ans maintenant. Mon fantôme du passé, du présent, et du futur. Mon fantôme de l'inconscient. Tu as toujours été comme ça, on a toujours fonctionné comme ça. Jamais comme les autres. Toujours par moments. Des moments intenses, séparés par de longues semaines, des mois, des années parfois, de silence. Pourquoi ça n'a jamais marché ?
Alors tu vois, j'essaie de tourner la page. Encore une fois. Mais je sais d'avance que je vais retomber dans tes bras, et que tout ça aura été vain. Mais tout de même. Je vais encore essayer, la dernière fois j'y étais presque arrivée. Bordel. Alors je rencontre des types, je rencontre des tas de types, des normaux, des originaux, des marginaux,... je m'intéresse à eux, j'essaie d'apprendre à les connaître. Mais mon dieu... tu sais ce qu'il se passe ? Plus j'essaie de rencontrer du nouveau monde, plus je me rends compte à quel point ce qu'il me faut, c'est toi. Bordel. Ca fait tout l'effet inverse. Mais pourquoi toi ? Avec tous ces silences, finalement, je me demande si on ne s'est jamais réellement connus ? Et si on s'est connus à une époque, on a bien changé, l'un et l'autre, chacun de notre côté. Bordel, pourquoi toi ? Qu'est-ce que tu as de plus ? Rien. Le pire, c'est que lorsque j'y réfléchis, tu n'as rien. Rien de plus, rien de mieux, rien de génial. Et ce serait peut-être même parfois le contraire... Alors quoi ? Pourquoi toi ?
C'est sûr, je vais retomber dans tes bras... jusqu'au jour où tu ne voudras plus de moi. Alors il faut que je te devance, il faut que j'en trouve un autre. Tu ne crois pas ? Oh si tu savais... comme tu m'énerves, et comme je t'aime. Comme ce jour, qui a résumé toute notre relation. Ce jour où tu m'avais mise en rogne le matin au réveil. Et où je t'en ai voulu, toute la journée. J'ai voulu te rendre misérable. J'ai voulu te faire souffrir. J'ai voulu faire les pires choses que je ne pourrais jamais faire à qui que ce soit. Et dans l'après midi, tu es rentré, l'air de rien, tombé de ton nuage. Comme si rien ne s'était passé. Et tu m'as embrassée, l'air de rien « comment ça va ? ». Et j'ai tout oublié. Et j'ai recommencé à t'aimer.
Mais qu'est-ce que tu m'as fait, bordel ? Je te hais. Je te hais. Et je t'aime.
:(( dilemme douloureux. c'est peut être comme la cigarette. on essaye sans succès pendant des années, et puis un jour, on sait pas pourquoi, le déclic se fait et on arrête sans problème. En tout cas j'aime ta façon dexprimer la dualité des sentiments ! ;)
· Il y a environ 8 ans ·carouille
Merci =) Oui, c'est une sacrée addiction... l'amour. Hahaha
· Il y a environ 8 ans ·mademoiselle-the