A une femme nue

giewz


 

Ta nudité me sied plus que la fine soie
Des robes de soirée que l'on voit aux palaces
Ta peau, donc, est si douce que l'herbe se prélasse,
Dans la chaleur émue, du soleil qui s'assoit
 
Ses rayons sont autant de longs doigts qui caressent
Ton corps qui s'offre aux yeux aveugles du désir
Et délibérément je me laisse transir
Par tes courbes où un dieu modela sa déesse.
 
Je vois bien que ton âme possède la nature
Et qu'esclave de toi elle jette en pâture
A tes pieds un peu plus que ses propres entrailles.
 
Troublé, sourd, ébahit, entends l'homme qui braille
L'amant qui se déclare et dont l'âme se ploie
Plus près de ta beauté qui s'affranchit des lois.


giewZ

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