Accrostiche pour un printemps lusitanien

Jaime De Sousa

Paternel, fier et rassurant

Je veux lui ressembler, comme un fils veut ressembler à son père.

Sa petite taille ne diminue en rien ni sa force, ni son prestige. Fascinant,

Il est l'inventeur de plusieurs mondes, découvreur de nouvelles terres

Originaire du sud européen

baigné par une froide mer, terre de mes pairs.

Retour en arrière...

La mort dans l'âme, toute une famille décide de le quitter.

Il n'est plus le même, il a bien changé,

Aujourd'hui n'est plus hier.

Tyrannique,

Sacrifiant ses enfants par ambitions personnelles,

les envoyant tuer et se faire tuer sur des terres arides,

les terres d'Afrique.

Unité déchirée

Par ses névroses obsessionnelles,

Ses punitions arbitraires et ses colères journalières.

Toute une famille devenu apatrides,

Gagné par l'espoir qu'un beau jour,

Raison il recouvrera.

Saudade pour toujours,

Malgré le choléra.

Avril... Le printemps est là...

48 ans déjà...

Quelle est cette rumeur? Ainsi, aurait-il enfin changé?

Certains de ses enfants le lui auraient-ils fait remarquer?

Lisbonne,

enfin libérée

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