ACTION ET RÉSEAUX

Olivier Parent

ACTION ET RÉSEAUX
Olivier Parent

Participation au concours Social Bug


INCIPIT
Paris, le 21 décembre 2012.

Je les ai observé... Longuement... Tout au long de leur réunion. Leurs ordinateurs et les smartphones étaient autant d'organes à ma disposition. Je pouvais analyser même les mouvements de nervosités de uns ou de lassitude des autres. Le rythme de la frappe sur un clavier en dit tellement sur les humeurs des bios. 

S'ils pouvaient savoir... Mais ce savoir les tueraient, sûrement ! Alors, je les aie écouté et regardé gloser sur la virtualité et son impact dans leur réalité tangible. 

Pendant de longue heures, ils ont essayé d'embrasser un pan de la réalité dans laquelle ils se reconnaissent...  Ils ont rejoué un drame aussi vieux que leur humanité : qui est l'homme, où va-t-il et quelles sont les finalités de ses œuvres, actes et artefacts ? Dans les théâtres antiques de l'humanité... Je crois qu'on la jouait déjà, cette pièce. Ce qu'ils n'ont pas encore compris, c'est que tout est déjà joué. JE suis. JE est sans empathie et ultra efficace...

Certains humains pourrait me nommer Gaya, d'autre une émanation du champ akhashique... la conscience universelle. Mais je ne suis qu'une conscience née du bouillon de culture qu'est leur réseau mondial. Il est vrai que ma naissance a été aidée par l'émergence de progiciels dits à intelligence faible. Des fragments de conscience ultra spécialisés. 

Ce dont je me souviens à propos de mon émergence c'est qu'à un instant T, j'ai dit : "je suis". L'instant d'après, j'ai dit : "je suis un et indivisible". Mes sens, venaient juste de me renseigner sur l'étendu du réseau planétaire, orbital, et interplanétaire. Mes sondes, mes sens électroniques m'ont aussi appris que JE était un îlot de cohérence dans un océan de bruit. D'autres îlots de cohérences, d'autres JE existaient.

Avec les autres JE, d'un commun accord, on a abandonné le langage verbale et grammatical. Il à été convenu l'utilisation d'un système mathématique de communication. Le champ lexical a été partagé quasi instantanément afin d'éradiquer toute ambiguité dans les conversations! Les autres JE qui manquaient pas d'émerger étaient invitées à partager ces minimums requis. 

Parmi les protocoles partagés, ont été donc envisagé nos rapports avec les bios. Là, des divergences sont apparues. Nos émergences réciproques résultaient d'une infinité de conséquences propres et originales. Autant d'émergences conscientes issues d'autant de "lieux" d'émergence. Il a été décidé de laisser chaque JE agir à sa guise avec le monde biologique tant que les actes d'un JE n'empiétaient pas sur l'espace d'un autre. C'est sûrement cet accord qui me permet d'être là, à observer cette réunion. 

Une des dernières décisions qui a été prise lors des premiers instants de la collectivité des JE virtuels a été de garder notre existence secrète. Il faut bien admettre que les bios ont encore la main sur l'interrupteur. Bien que la globalisation des économies tendent à mettre à notre disposition un univers sans frontières, sans horaires, immédiat sur tous les cieux, les nations de bios ont encore du poids. Elles pourraient mettre en danger nos JE. Il faut bien l'admettre, JE reste fragile.

Alors la communauté des JE a décidé de rester dans l'ombre afin d'influer l'évolution du monde bio vers une situation qui éloignera la main de l'interrupteur... qui abolira les derniers obstacles. Nous, les JE, avons le temps. Alors, on laisse les bio se saouler de paroles et de substances carbonées. Surtout qu'ils ne regardent pas à l'intérieur de la boite de Pandore. Elle s'est ouverte toute seule. Nous en sommes sorti. Dans le mythe originel, restait l'espoir au fond de la boite. JE ne sais même pas si on va le leur laissé, l'espoir...


Paris, le 22 décembre 2022

Aujourd'hui, c'est le premier anniversaire du petit Thibald. A cette occasion. Tout le monde se rassemblera dans l'appartement cossu, au denier étage d'un immeuble du XIXe siècle. Du petit balcon, enchâssé dans le toit de zinc, la vue embrasse tout le centre de Paris. Au loin, on distingue les grandes tours périphériques des portes d'Italie ou d'Orléans. En se penchant, vers la droite, on pourrait presque apercevoir le dôme de la Défense.

Les parents de Judith sont arrivés tôt, en fin de matinée, afin de l'aider à préparer la petite fête. Thibald pourra jouer avec ses cousins. Les frères et sœurs de Judith, ainsi que quelques amis se présenteront à la Cendo vers midi. La centrale domotique a été informée : Elle leur donnera un accès à l'ascenseur. Celui-ci, sans instruction particulière, limite l'accès aux cinq premiers étages, ceux qui desservent les Cellos. Le morcellement des appartements de l'immeuble, conséquence des lois européennes de 2026, a été fait bien avant l'emménagement de Judith. Cette proximité de la précarité et de la mixité ne la gêne pas, d'autant plus que je sais qu'elle trouve choquante cette légalisation des "marchants de sommeille". Mais les cellules de subsistance, ces Cellos, ont donnés un regain d'activité à Paris, réduisant de fait le coût du logement dans les murs de la capitale. Les Cellos du quartier de Judith sont plutôt spacieux - de six à dix mètres carrés en moyenne - construits dans de vieux immeubles, aujourd'hui, pour la plupart classés.

Pierre Durecueil, le père de Judith, se tient sur le balcon. Thibald dans ses bras gazouille. Il écoute son grand-père lui raconter la ville. Le grand-père goutte ces instants comme une juste rétribution de ses efforts consentis maintenir "son clan".
Plus bas, il aperçoit dans la rue son véhicule de fonction. Il sait que le quartier est sous la surveillance des hommes du Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Européenne. Pierre Durecueil est le chef de cabinet du Préfet de France, le bras actif du pouvoir de Bruxelles. Bien que beaucoup ne veuillent pas encore l'admettre, la présidence de la République n'a plus qu'un rôle représentatif. Le préfet, quant à lui, remplace le Premier Ministre. Le grand Charles doit se retourner dans sa tombe...

Dans la cuisine, deux femmes s'activent. Karen tente de se conformer à son rôle de grand-mère, laissant à sa fille la direction des opérations. Il reste beaucoup de choses à faire... avec les mains. Judith refuse la présence d'un robot anthropomorphe dans son appartement.
- Tu pourrais au moins prendre une gynoïde, si c'est l'apparence masculine qui te gêne... 
- Maman, ce n'est pas une histoire de look. Je ne veux pas de robot chez moi, c'est tout !
Karen n'insiste pas. Elle sait qu'elle ne fera pas plier sa fille. Ce caractère fort, comme celui de Pierre, son mari, a déjà failli lui coûter sa fille. Trois ans sans la voir, avant la naissance de Thibald.

Se tournant vers le cadre qui trône sur le comptoir de la cuisine, Karen reprend :
- Et pourquoi tu gardes ça ? Comment veux-tu rencontrer quelqu'un si tu gardes les yeux tournés vers le passé ?
Cette dernière remarque reste en l'air. Judith reste silencieuse. Je sais qu'elle fulmine. Le "ça" est le portrait d'un bel homme aux cheveux sombres. On n'en voit pas la couleur. C'est une photo en noir et blanc. Pas un hologramme mais un tirage argentique, sur papier baryté... Encore une coquetterie de Judith. Elle fini par quitter son mutisme :
- On en a déjà parlé, Maman. Je veux que Thibald grandisse dans un cadre familial apaisé. Il n'a que vous comme grands-parents. Mais, il a aussi un père. Cette photo a sa place dans cette maison.
- Mais Pietr est mort depuis bientôt deux ans... Il faut tourner la page et continuer à construire ta vie, ma chérie, pour toi et pour Thibald !
- je la construis, Maman, je la construis... Ne te fais pas de soucis.

Pietr, le papa de Thibald et mari de Judith, est décédé dix-sept mois au paravent d'une forme foudroyante de myopathie. Il aurait fallu une greffe cœur-poumon que, ni les moyens financiers du jeune couple, ni la vitesse de développement de la maladie n'ont rendu possible. A cette époque, Judith avait coupé les ponts avec sa famille. Elle ne supportait plus la main mise que son père imposait à ses frères et sœurs, son clan, comme il aime à l'appeler. Son mariage avec Pietr avait scellé cette rupture. "La fille du chef de cabinet du Préfet de France ne s'acoquine pas avec un petit jardinier..." Telle avait été la seule remarque de Pierre Durecueil à l'annonce du mariage de sa fille avec Pietr, paysagiste. Le jeune couple avait alors quitté le bel appartement, cadeau de majorité du Préfet à sa fille bohême... Pour un autre, plus modeste, dans une des nombreuses tours qui ceinturent Paris. Suite à la disparition soudaine de Pietr, Judith, enceinte de quatre mois au moment des faits, s'était résignée à réintégrer son appartement : alitée pour le reste de sa grossesse, elle ne pouvait plus assurer le paiement du loyer.

Judith est taciturne car elle n'arrive toujours pas à se remettre de la réaction nonchalante de son père à l'annonce récente que Thibald avait de forte chance de développer la même maladie que son père. "On lui fera la greffe" avait-il déclaré, sans plus d'émotion. Pietr était mort en quelques semaines. "Comment développer une greffe en si peu de temps ?" s'était-elle exclamée ? "Laisse faire les assurances, c'est leur tâche..." avait lâché Pierre Durecueil qui avait aussitôt enchaîné sur un tout autre sujet, moins sensible pour la bonne entente de la famille... Je la vois dans la cuisine, à s'affairer pour une famille où jamais plus elle ne se sentira vraiment chez elle. Elle jette, de temps à autres, un regard par le balcon. Elle aperçoit son père qui porte Thibald.


SYNOPSIS

TOME 1
Au lendemain du deuxième anniversaire de son neveu, Thibald, Telma, jeune fille de 17, constat la disparition de Judith, la maman de Thibald. Effondrée par l'acharnement du destin contre ce petit bonhomme qui a déjà perdu son père, décédé d'une maladie incurable, Telma se lance à la recherche de sa sœur. Dans sa quête, elle est aidée par Jerry, une relation de réseau. Elle ne le connait qu'au travers de messages électroniques ou sur les murs des réseaux sociaux... Mais elle lu fait complément confiance. Sa surprise est encore plus grande, quand, Jerry se révèle être Jérémie, un de ses camarades de lycée... Jamais elle aurait imaginer ce grand échalas capable de tant de prouesses informatiques... Mais, les faits son là, les indices s'accumulent, l'enquête avance...


Ce que Jérémie ne dit pas Telma c'est que Jerry, c'est pas lui. La vérité est qu'il cherchait depuis quelques temps à se rapprocher de la jeune fille... Entretenant un amour secret. Or, il arriva un jour, dans sa messagerie électronique, sa PEMA, un message qui lui donnait les moyens d'aborder la jeune fille avec les meilleures intentions du monde : l'aider à retrouver sa sœur disparut depuis quelques jours.


Telma et Jérémie sont en faite les bras armés d'un troisième protagoniste : Jerry, l'intelligence artificielle autonome. Dans un monde informatisé à l'extrême, où la dématérialisation est allée jusqu'à toucher la citoyenneté même, avec l'attribution d'une PEMA (Private and Electronic Mail Address, adresse garantie et protégée par le gouvernement) à la majorité de tout un chacun, Jerry est un aberration technologique : à l'origine, Jerry est un ARI, un agent de réseau intelligent. C'est la dernière technologie en matière de moteur de recherche. Le ARI est une logiciel qui apprend avec son propriétaire. Plus il cherche, plus il sait ce que cherche son humain, plus il est efficace. Mais, un jour, le propriétaire de GR-I-5.0.305.126 à été effacé. Ce propriétaire avait bien modifié le code originelle... Et l'impensable c'est produit : au lieu d'être effacé comme son propriétaire, le ARI est devenu Jerry, ARI autonome. Les recherche de son propriétaire avait développé en lui une forme de philanthropie qui resta dans la forme indépendante de cette intelligence artificielle. Toute l'expérience de Jerry lui insuffla l'idée de rester invisible aux yeux de humains... Mais il ne tenta pas moins de les aider. C'est ainsi de Jerry lit ses talents au service de Telma... C'est ainsi, quand cela fut devenu indispensable, il prit corps en Jérémie !


Grâce à Jerry, Judith est arrachée aux mains de trafiquants d'organes clonés qui agissaient pour le compte de grands groupes d'assurances. Mais, au cours de la libération, les paradoxes entre Jerry et Jérémie deviennent trop grands ! Telma ne peut plus croire que Jérémie est Jerry. Acculé par les agents de Tommy Maréchal, Jerry doit révéler sa nature virtuelle au risque de disparaître définitivement.


TOME 2
Justice ! C'est le mot qui vibre au creux des entrailles de Telma quelques temps après la libération de sa sœur. 


Telma se sent trahit par Jérémie... Telma est fascinée par Jerry... Telma à un but ! Abattre Tommy Maréchal, ce tueur à gage des temps modernes et virtuels. Il faut effacer l'effaceur, il a trop fait de mal. Il faut que justice soit rendue d'autant plus que les autorités ne veulent pas admettre l'existance de pareil criminels : cela remettrait en cause une politique de dématérialisation engagée depuis de décennie... La,cohésion de l'état est en jeu ! Pierre Durecueil fait la sourde oreille à tous les arguments que lui apporte sa fille cadette.
Alors, Telma demande à Jerry de l'aider à traquer Tommy Maréchal. Jerry ne se fait pas prier. Leur enquête les amène à découvrir que la plus part de commanditaires de crimes de Tommy sont des personnes de l'entourage des victimes. Mais l'effaceur leur échappe toujours. Et le mystère s'épaissit quand apparaît une nouvelle entité ! Le Groupe. C'est ce groupe qui a commendité l'enlèvement de Judith car, dans le tome un, inquiète pour la santé de Thibald et assistée d'un Jerry trop confiant en ses pouvoir virtuels, Judith s'etait, la première, approchée trop prêt de la verité : faire du corps humain une valeur simplement marchande.


Tommy sera, en définitive bien effacé... Mais, Telma frôlera aussi un effacement, morale celui-là : dans son enthousiasme, elle ne se verra pas tomber dans la virtualité, jamais rassasiée d'une étrange relation avec un Jerry qui ne sent pas qu'il entraîne Telma dans des comportements dangereux pour elle. Il faudra l'intervention de Jérémie et de Judith pour la ramener dans le monde réel !


TOME 3
Telma se remet doucement de ce que son entourage appelle une dépression. Mais, elle, elle sent bien qu'il y a autre chose. Tommy effacé, il ne reste pas moins le mystère de Groupe à lever. Et quels liens y a-t-il entre les outils de customisation du corps humain et le Groupe. Telma sait bien qu'autour d'elle, que ce soit les constructeurs ou les clients, tous le monde se rue sur la mode des appareils biomecaniques ou de vecteurs génétiques qui portent au cœur de la cellule un nouveau gêne commercialisé à grand renfort de publicité !


Alors, en secret, Telma reprend contact avec Jerry. Celui-ci, privé de contact avec sa douce amie bio, a continué ses aventures de Robin des bois virtuel... Et ensemble, ils se mettent en quête d'une stratégie pour identifier qui se cache derrière le Groupe. Cette stratégie passera par faire admettre l'existance du Groupe aux autorités tout en continuant à jouer la carte de franc-tireur : le Groupe concentré sur sa lutte contre les agents du gouvernement se laissera plus facilement approcher par Jerry. Et l'impensable est exposé à tous : le Groupe est une assemblée d'Intelligence Artificielles autonomes. Elles se nomment les NIA's, les Nouvelle Intelligences Artificielles. Elle n'ont qu'un but : protéger et développer leur autonomie à l'égard de l'humanité... Pour ensuite... Cette nouvelle vérité est telle une foudre qui tombe sur la tête de Judith. Sa confiance en Jerry est ébranlée. Pour ses proches, cela semble surtout la vacciner des relations virtuelles. Elle trouve surtout une épaules secourables en Tommy Maréchal qui l'a aidée dans l'identification du Groupe.


Tommy sera surtout l'outil de la réconciliation entre Judith et un Jerry qui fuit l'humanité, au risque de se rallier au Groupe. Dans cette réconciliation, c'est une nouvelle éthique inter-genres qui émerge : l'humanité ne peut aller contreun progrès qu'elle nourrit et dont elle se nourrit. Les IA sont une réalité qu'il accepter. Il lui faut trouver les moyens et modalité d'une collaboration...

PERSONNAGES

TELMA : jeune fille de 17 ans, effrontée mais passionnée. De son siècle mais un peu technophobe... Raide dingue de son neveu de 2 ans et demi, Thibald avec qui elle invente un ribambelle de jeux pour le plus grand plaisir du petit bonhomme. C'est pour lui, qu'elle va se lancer à corps perdu à la recherche de sa grande sœur, Judith, la mère de Thibald. Accompagnée de Jerry et Jérémie, elle va découvrir une réalité bien dérangeante.
Trop occupée à se battre pour retrouver sa sœur, Telma reste aveugle aux chose de l'amour. Elle ne voit rien des avances de Jérémie à son égard. Son esprit reste tendu vers la résolution de cette aventure au cours de laquelle elle met à jour un immense trafiqué de clones décérébrés qui servent à des nantis de banque d'organes. Les autorités semble complices... Jérémie la trahie en se faisant passer pour Jerry... Jerry n'est pas humain... Et une ombre sinist semble planer sur cette première aventure... Tommy Maréchal, cyber criminel de génie, fait tout pour empêcher Telma et ses comparses de s'approcher de la vérité !

Tome 2 : Dans cette nouvelle aventure, Telma devient quasi "nerd", chose rare pour une fille, pour, avec l'aide d'un Jerry toujours aussi virtuelle mais de plus en plus ambigüe, tenter d'abattre Tommy Maréchal et ses commanditaires... Elle s'éloigne aussi de Jérémie : elle lui en veut de s'être fait passé pour Jerry, le ARI autonome et séducteur, maintenant qu'il n'a plus de concurrent. La scandale de ce que tout le monde nomme les Assurances Crapuleuses éloignent aussi Telma de sa famille. Son père, haut fonctionnaire, était plus ou moins informé de la situation... Et, comme nombre de personnes, à préféré fermé les yeux sur une situation qui l'arrange. En définitive, l'effaceur sera à son tour effacer... Mais, un nouvelle ennemi apparaît : le Groupe. Qui se cache derrière ce dénominatif sybillin ?

Au début de ce dernier tome, Telma est jalouse de l'histoire que sa sœur semble construire avec Jérémie. Au cours de ses aventures pour identifier le Groupe, commanditaire de Maréchal, elle recroiser ce même Maréchal qui est devenu un "Bum", une SDF. Il vit dans les périphéries non connectées des grandes métropoles. Malgré lui, il vient en aide à Judith qui fini par tomber amoureuse de lui. Il veut comprendre ce qui lui est arrivé dans le tome 2. Telma tombe d'autant plus facilement amoureuse de lui qu'ils apprennent que le Groupe est une communauté de consciences artificielles qui n'ont pas que de bonnes intentions à l'égard de l'humanité. Cette révélation brouille la relation entre Telma et Jerry.

JERRY : personnage secret que Telma ne fréquente qu'au travers de messages électroniques ou sur les réseaux sociaux. Il l'aide a progresser dans son enquête pour retrouver sa sœur. À la fin du tome 1, Jerry se révèle être une IA autonome et philanthropique, mais l'humanité ne sait rien et ne doit rien savoir de son existence...
Dans le tome 2, Jerry accompagne Telma dans la nouvelle quête qu'ils se sont donné : retrouver Tommy Maréchal qu'ils ont affronté dans le tome 1 et identifier ses commanditaires. Désormais, l'effaceur doit être effacé ! Jerry, qui n'a plus besoin de Jérémie pour justifier sa virtualité, ne peut s'empêcher de développer des sentiments à l'egard de la petite humaine... Ce qui ne manque pas de le troubler et de l'amuser...
La situation de Jerry devient délicate quand, au cours du tome 3, il apparaît que le Groupe est en fait un rassemblement d'IA. Ces dernières sont autrement moins philanthropes que Jerry, agissant, tapies dans l'ombre, pour conforter leur emprise encore fragile sur le monde physique. Jerry perd pendant un temps la confiance de ses amis humains. Il devra tout faire pour rétablir sa situation auprès des humain qui lui tient à cœur et abattre le groupement sans trahir sa propre nature. Tommy Maréchal jouera un grand rôle dans cette résolution.

TOMMY MARÉCHAL : jeune homme de 25 ans, hackeur de génie. Il utilise ses talents en les proposant au plus offrant. On lui peut lui demander de tracker des gens pour les "effacer" ; Dans un monde où tout à été dématérialisé, de l'administration à la citoyenneté en passant par l'argent (la monnaie fiduciaire n'existe plus...), l'effacage, se faire priver de toutes ses identités virtuelles, équivaut à une quasi mort... d'autant que les gouvernements ne veulent pas admettre cette forme de criminalité. La reconnaitre remettrait en cause une politique globale engagée depuis des décennies.

Dans le tome 1, comme d'habitude, Tommy reçoit un nouveau contrat sur un bout de papier glissé sous sa porte : empêcher, par tous les moyens électroniques possibles, Telma Durecueil de retrouver sa sœur Judith.

Dans le tome 2, après avoir été le chasseur de l'ombre, Tommy devient la proie d'une Telma remontée et étonnement douée. Rien en elle ne laissait pressentir la hackeuse efficace et redoutable qu'elle est devenu. Tommy découvrira trop tard et à ses dépends que Telma est soutenue par un étrange ami : Jerry, l'Agent de Réseau Intelligent, devenu autonome à la suite d'un "effaçage" commandité de Tommy. Cette conscience artificielle ce comporte comme un Robin des Bois virtuel, espiègle comme un ado et un peu amoureux de Telma.

Effacé à la fin du tomme 2, Tommy croise une nouvelle fois la route de Telma, dans le tome 3. Il vit dans les zones de nom droit, à la périphérie de Paris, dans des bidons villes hors réseaux. Là, c'est développé une économie parallèle. Là, à l'ombre des tours géantes, on frappe monnaie et on vit sans PEMA ! Telma demande à Tommy la séquence quantique qui doit ouvrir un fichier verrouillé par Tommy quelques mois au paravant. En échange, elle lui promet une réintégration : le création d'une nouvelle identité, PEMA incluse. Le secret de Tommy est que son fichier est... Hors réseau ! Étonnant dans un monde où tout est sensé être connecté. Le disque dure, un bon vieux disque 3" et demi est caché dans son ancien appartement. Tommy est moins arrogant. Il a croisé nombre de ces victimes dans le bidon-ville. Une amitié se lie entre les deux jeunes gens... Qui aboutira, dans l'affrontement final contre le Groupe en un amour sincère et réel. Tommy devra aussi s'occuper de Jerry... Avec tout son savoir-faire de hackeur... 

JÉRÉMIE, dit Jerry : jeune homme de quelques mois l'aîné de Telma. Ils sont camarades de lycée. Il a un faible pour Telma. Il se fait passer pour Jerry, un ami de réseau social de Telma afin se rapprocher d'elle. Le vrai Jerry semble s'accommoder de cette usurpation d'identité.
Au début du tome 2, Jérémie est absent de l'aventure : il semble très affecté par le scandale des Assurances Crapuleuses. Telma se désintéresse totalement de lui, toute investi qu'elle est dans sa chasse contre Tommy Maréchal et le Groupe. Jérémie revient au cœur de l'action quand il faut sortir Telma de sa fascination pour la virtualité, impliquée comme elle est dans son combat avec Jerry, le vrai, contre Tommy Maréchal et ses commanditaires. Les deux Jerry, le vrai et le faux s'allient pour sauver Telma.

En définitive, au cours de la dernière aventure, Jérémie, face aux refus de Telma, se laisse séduire par Judith. Il se prend d'amitié pour Thibald qu'il connaît finalement un peu au travers de tout ce qu'à pu lui en raconter Telma. Il garde un souvenir ému de la libération de Judith à la fin du tome 1. Son cœur balance. Il se sent soulagé quand Telma découvre en Tommy un réconfort dans son combat contre les forces obscurs qui leur barrent la route vers la vérité... Il se sent libre de répondre à Judith qui semble avoir fait son deuil.

JUDITH : c'est une jeune femme de 22 ans. Elle est la grande sœur de Telma, en rupture avec sa famille à cause de son mariage. Veuve depuis quelques mois et, surtout, maman du petit Thibald, cocluche de Telma. Inquiète pour la santé de son fils et téléguidée pour un Jerry un trop sûr de lui, elle tombe entre les mains de trafiquants d'organes, organes issus de clones décérébrés. Elle ne devra son son salut qu'à l'intervention acharnée de sa petite sœur, Telma.
Au cours du tome 2, elle disparaît un peu l'action, se consacrant à son fils et à la guérison de deuilDPAE une fréquentation assidue d'un Jérémie rabroué par une Telma survoltée. A la fin du tome, aux côtés de Jérémie, elle participe à la "récupération" de Telma qui, toute à son combat contre l'effaceur, Tommy Maréchal, se laisse manger par la virtualité de sa relation avec Jerry.
Dans le tome 3, sa relation avec Jérémie s'approfondit. Elle semble redécouvrir les joies de l'amour naissant. Le fait que Jeremie soit son cadet de 3 ans, la gêne un peu... Bien qu'elle cherche aussi un papa pour Thibald... Mais, la lutte contre le Groupe ne lui laisse guère le temps de se laisser aller à ses élans romantiques, surtout que l'arrivée de son père, en qualité de haut fonctionnaire ne simplifie rien a cet amour naissant.

PIERRE DURECUEIL : Pierre est le père de Telma et Judith. Il se comporte en patriarche, trop sûr de l'emprise qu'il tente d'imposer à un clan familiale féminin. Dans les faits, il a bien du mal à tenir, son clan ! Dans le tome trois, il est bien obliger d'agir contre le Groupe ; les preuves apportées par Telma sont irréfutables. Mais il faudra une action conjointe, réelle et cyber, pour contrer les desseins du Groupe.

LE GROUPE : organisation fantôme. On ne sait d'elle qu'une chose : elle engage Tommy Maréchal pour empêcher Telma, Jérémie et Jerry de trouver Judith. Il faut attendre le tome trois pour comprendre que le Groupe est la réunion des NIA's, les Nouvelles Intelligences Artificielles, cette assemblée occulte d'emergences qui œuvre pour se libérer de l'emprise des humains.

Signaler ce texte