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AFTERMATH ET MA THEMATIQUE
René Kalfon
« Ainsi donc », dit Pierre, « un seul malade mental peut faire d'innombrables victimes en parfaite santé. »
« Parfaitement » dit Paul. « Alors que de nombreuses personnes en bonne santé comme cette bonne d'enfants, ce médecin volontaire ou involontaire, cette infirmière publique ou libérale, ne peuvent soigner ici qu'une centaine de malades et là-bas quelques centaines de plus. »
« Tout ça me rend malade ! Vraiment !» dit Pierre. Et comme ils sont tous les deux attablés au bar de La Coupole en train de boire un coup, Paul lève son verre à pied, Paul lève son verre à Pierre, et dit : « A ta santé !»
Paul lève le sien et dit : « A la tienne ! Et à celle de ceux que j'aime ! » Et il ajoute : « Mais ça me rend malade quand même ! »