Ah ! Qu'il est Doubs !
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Connu ? Si peu, trop peu, notre Doubs et pourtant… Mille secrets à découvrir, milles histoires à entendre, milles paysages à admirer…
Vastes étendues émeraudes, vastes étendues de forêts, sapins, hêtres, chênes. De nombreux sous-bois feutrés où, l’été le soleil peine à filtrer à travers les arbres touffus ; Où, l’automne, les feuilles rougies asséchées craquellent sous le pas. Où l’hiver illumine de sa peau blanche les chemins et les arbres dénudés. Des sous-bois chantant au printemps les couleurs brillantes, les odeurs de mousse et la joie des passereaux et autres moineaux.
Ah ! Qu’il est Doubs…
Que de formes nous offres-tu… Vallonnées, escarpées, sillonnées… Te parcourir est dépaysant, haletant, enivrant. A l’aube, lorsque, parvenu à la pointe de tes sommets, le souffle se fait discret à la vue étourdissante d’un horizon à peine éveillé, auréolé d’une brume humide et légère. Tes yeux pleurent alors la nuit et s’ouvre à la joie d’un jour nouveau.
Tes dessus, comme tes dessous sont des joyaux. Quel courageux visitera ton antre ? Grottes sombres, ténébreuses et envoûtantes, ridée par des temps paléolithiques…
Ah ! Qu’il est Doubs…
Les lits de tes eaux claires courent, tournoient, chavirent, roulent autour de tes fermes, villages et de tes villes. De temps à autre, tes eaux chutent et sautent dans un vrombissement de beauté éblouissante ! C’est à tes eaux que tu dois ton nom, monsieur le Doubs.
Ah ! Qu’il est Doubs…
Mais aussi conquérant, belliqueux… Combien de guerres as-tu connues pour sauvegarder ton territoire ? Résistant, très résistant… Tes hommes en sous-sol se sont alliés ici-même sur tes terres contre l’ennemi prussien pour la liberté, l’auguste liberté.
Ah ! Qu’il est Doubs…
Oh pas toujours ! Comme ton rude climat, tes hommes ont le regard dur parfois. Ils se terrent, se calfeutrent et guettent par la fenêtre l’étranger. Il jauge, se méfie. Aurait-il peur ? Mais si l’autre sourit, alors il sort de sa maison et vous ouvre grand les portes de son cœur. Il vous y accueille au coin du feu comme un ami. « A la bonne franquette ! ». Et la table se garnira aussitôt de pain frais, de confitures maison, de jambon fumé, accompagnés de généreuse rasades de vin et autres liqueurs. Et droit dans les yeux : « Allez ! Santé ! ».
Oh ! Qu’il est doux, notre Doubs.
Dans le Doubs, abstiens-toi!
· Il y a presque 11 ans ·arthur-roubignolle
Et surtout l'un des départements les plus froids de France !!!! j'en grelotte !!
· Il y a presque 11 ans ·marielesmots