Alice.

compteclos

A mon amour de jeunesse.

Ce soir l'envie violente d'écrire me prend,

Comme lorsque avec adresse, je te mens,

C'est aussi simple que ça,

Aussi froid que ton corps las,


De mes caresses en hiver,

De tes cuisses sur ce par-terre,

Glacé, gelé,

Abîmé, ensorcelé,


On s'est aimées,

Tu ne peux pas le nier,

Dans des chiottes pourries je t'ai fais l'amour,

A l'envers, à l'endroit, chacune notre tour,


J'pense à toi, Alice,

Un amour de collège, putain ça pue la pisse,

Et ma claustrophobie qui revient d'plus belle,

Et ta robe qui s'fait la belle,


Ma main sur ton sein,

J'me noie dans nos coups d'reins,

Alice, Alice, Alice,

Tu glisses dans mes insomnies factices,


Fille facile aux accents de Paradis,

fille facile, pardi !

Que tu me fais de l'effet,

Quand de mon cœur échoué,


Tu danses avec volupté,

Nue ou bien habillée,

Qu'est ce que tu m'fais ronronner,

Comme une vieille deux chevaux prête à r'démarrer,


J'pense à toi ce soir,

Par ce que j'broie du noir,

Et qu'avant de mon espoir,

Tu faisais rugir tous les dépotoirs,


De mon cœur déréglé,

De mon âme prisonnière de ma liberté,

De nos sexes effarouchés,

De notre passionnée amitié.

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