Ciel
leeman
Un chagrin qui se peint
Un souhait qui s'éteint;
Les nouvelles qui se meurent
Nous deux dans le malheur !
Demain, comme hier,
D'inébranlables barrières
Nous séparent; partis, adieux,
Toi, mon étoile et mes cieux !
Un chagrin désiré, qui, mort
Est un amour qui réside et qui dort ;
C'est un matin, jamais levé,
C'est une infinie nuit décédée.
Relation comme purgatoire,
La hargne dans la mâchoire
Brise en deux les plaisirs,
Détruit en nous les désirs.
Chapeau !
· Il y a plus de 9 ans ·Alice Gauguin