Chapitre 13 - AMBER ET VANITY JANE, LA RENCONTRE

suemai

AMOUR, CRIMES, SEXE ET HUMOUR. Difficile de pleurer devant quelqu’un. Les sentiments, pour certaines personnes, ne doivent jamais se partager et Amber en savait quelque chose.

Amber roulait vers le sud-ouest. Un écriteau affichait «Valentine 15 miles.» Elle poursuivait toujours prudente.  Elle avait fait halte à Norfok. Une nuit, un repas, un plein d'essence et elle reprit sa route sur la national 20 en direction de Valentine. Elle se rendit à l'hôtel Niobrara et loua une petite suite. Elle régla le proprio pour trois jours, déposa ses bagages et se rendit au centre-ville, enfin… à ce qui ressemblait à un centre-ville

Elle stoppa à hauteur du Coner bar. Elle entra et se rendit vite compte qu'il s'agissait d'un restaurant de type familial avant tout. Ce n'était pas à cet endroit qu'elle pourrait glaner des informations. Le Derby et le Bunkhouse s'avéraient du même style. Elle se renseigna et on lui suggéra le Domguit à quelques rues près. Elle s'y rendit. Elle stationna sa BM, retira son casque et entra. Il s'agissait bien d'un genre de tripot, que la canaille du coin devait fréquenter. Elle prit place au bar et commanda un double scotch. Le type ne semblait pas comprendre le mot «scotch.» Elle aperçut une bouteille de «Canadian Whiskey» qui ferait l'affaire. Elle sirotait son verre et inspectait un peu partout du coin de l'œil. Elle demanda à quelques types, s'ils connaissaient la famille Sylverston. Elle n'obtenait que des sourires éméchés. Après une dizaine de minutes, une fille, assise tout au fond de la salle, la héla. Amber se retourna et la repéra. Elle se rendit à sa table.

— Assied-toi

— Je ne te connais pas …

— Pas d'importance.

La fille commanda deux verres au barman qui accourut la servir.

— T'es qui?

— Amber, Amber Sylverston. Et toi?

— Appelle-moi Vanity, ça f'ra l'affaire.

— Tu causes plutôt léger, lança Amber.

— T'es observatrice, lui retourna-t-elle.

— Si t'as rien à me dire, alors je dégage, si tu permets…

— Bois ton verre, tu cherches qui et pourquoi?

Amber jaugea cette femme. Assez élancée, un visage d'acier, mais jolie, le genre directif, chapeau de rancher et redingote tout comme elle. Un ceinturon et deux colts, visiblement. Son regard ne laissait rien transparaitre.

— Les Sylverston, la famille Sylverston, finit par répondre Amber.

— Connais pas. Tu sais pas où t'habites?

Vanity faisait dos à l'entrée du bar et Amber était assise devant elle.

— Faut croire que non, Vanity, si je les recherche.

— Et le pourquoi?

— Tu veux que j'te raconte ma vie?

Elle allait répondre, lorsqu'un type, à l'entrée, cria son nom.

— «V.A.N.I.T.Y J.A.N.E!» et ben pour une surprise… tes pistos sur la table et mains bien en vue. Tu vas te retourner lentement, je vais pas te tirer dans le dos, c'est pas mon style.

Amber fixa Vanity, entrouvrit son manteau, laissant apparaître ses armes et lui fit signe, des yeux, de se laisser tomber au sol. Ce qu'elle fit. Amber dégaina et tua les cowboys de deux balles. L'un d'eux avait eu le temps de tirer et avait atteint la fille à l'épaule. Amber se leva aussitôt et se retrouva près d'elle. La blessure semblait sérieuse. Elle demanda au barman de contacter l'hôpital ou un médecin d'urgence. Vanity regarda Amber et lui fit signe que non, puis elle s'évanouit. Un rancher s'approcha, une serviette à la main.

— Tiens, dit-il, appuie bien fort. T'as de quoi la crécher?

— Oui, le Niobrara.

— Ben dis donc, on la soutient et on la sort d'ici. Roy, légitime défense, Vanity s'est cassé, Vu!

— C'est bon Sam, on est tous témoins. File.

— Le camion de Vanity, on se grouille.

Amber soutint Vanity d'un coté et Sam de l'autre. Un camion gris, de bonne dimension, se trouvait non loin. Ils embarquèrent. Sam fouilla Vanity et trouva les clés. Contact, et c'était partie.

— T'as une entrée privée, demande Sam?

— Du coté piscine ça devrait aller.

— Ok, continue d'appuyer, elle pisse le sang

— T'inquiète Sam, j'sais quoi faire.

Vanity se retrouva étendue sur le lit, toujours inconsciente. Sam regardait un peu partout et laissa entendre un sifflement.

— Pas de temps à perdre, Sam, aide-moi à lui retirer ses vêtements, je vais faire le job

— Quoi! T'es toubib?

— Oui, tu fais ce que je te dis, ok?

— J'te suis.

Amber ouvrit la mallette et sortit tout le nécessaire pour l'opération. La balle demeurait toujours logée dans l'épaule. Sam se transforma en infirmier et Amber en médecin. Amber réussit à bloquer l'hémorragie. Puis elle débuta.

— Tu m'obéis au doigt et à l'œil, ça va aller.

Sous anesthésie locale, Amber localisa le projectile qui, heureusement, s'était logée sous la clavicule, au travers des ligaments. Après plus d'une heure d'intervention, Amber retira la balle, vérifia la plaie, désinfecta et débuta les sutures. Elle la pansa avec habileté. Sam était détrempé et laissa Amber finaliser. Il se servit une bière et la regardait recoudre Vanity.

— Voilà, c'est fait. Elle va se remettre. Tu me sers un scotch dans le mini bar, Sam? Le temps que je retire tout ce fatras.

— Tiens, lui tendit-il. T'es qui au juste. T'as vu l'attirail que tu portes… Là j'suis perdue. T'es Doc, et quoi en plus?

— Une tueuse, Sam, une tueuse.

Sam avala sa gorgée un peu de travers. Il regardait Amber, une fillette de 21 ans, Doc et tueuse du même coup. Ça le dépassait. Amber, assise lui expliqua quelques trucs. Le type sembla soudain tout réordonner dans sa tête et lui sourit.

— Une tueuse-Doc, ben là, cette chère Vanity, elle a du bol et crois-moi!

— Tu peux me dire qui est Vanity Jane, Sam…?

— Ben là, j'sais pas… ça va, j'te dis. C'est elle le shériff de Tuxton, une toute petite ville à environ une heure et demie de route d'ici. Mais là, j'peux pas dire plus.

— Ben, moi je te félicite Sam, elle serait morte sans ton intervention rapide.

— J'l'aime bien, Vanity. Une fille qui a du cran et du courage. Tu vas t'en sortir toute seule?

— Pas de soucis. Tu pourrais ramener ma moto à l'hôtel. Une BM dans le stationnement. V'là les clés.

— On te fait ça illico. Tu m'permets…

Il fit une bise à Amber. Il en avait pratiquement les larmes aux yeux. Sam Bucklett, le cowboy, qui semblait avoir tout connu dans sa vie… sauf Amber. Il sortit. Vingt minutes plus tard, la moto se retrouvait dans le stationnement de l'hôtel.

***

Eltirra fit appeler un médecin.

— Il s'agit d'un choc nerveux. On lui a annoncé une mauvaise nouvelle dernièrement, s'informe-t-il?

— Plutôt deux fois qu'une. Elle est dans cet état depuis plusieurs heures.

— Bien. Ce n'est pas un cas d'hospitalisation, mais je vais lui prescrire un très léger sédatif et trois verres de vin chaud par jour.

— Pardon… se surprit Eltirra?

— Oui, le vin chaud a d'étonnantes propriétés curatives, mademoiselle. Dans son cas, ça me semble tout indiqué. Vous pouvez me faire confiance. Beaucoup d'eau et des repas très léger.

Eltirra régla les honoraires du professionnel, le remercia et le reconduisit à la porte. Elle demanda à ce qu'on se rende à la pharmacie, afin de récupérer les médicaments. Elle posa une serviette sur le front de Christina, qui, les yeux ouverts, ne proférait mots. Eltirra lui tenait la main, On sonna et on lui remit le flacon contenant le sédatif. Elle en fit absorber un comprimé à Christina. Quelques minutes plus tard elle sommeillait. Eltirra fit monter deux bouteilles d'un bon vin. Elle s'en versa une pleine coupe, et but d'une traite. Elle demeurait aussi sous le choc.

— Alors, demande Pedro, comment se porte Christina?

— Un choc nerveux selon le médecin, précise Eltirra. Mais ça va, je la veille. De votre coté. Ça se passe comment?

— Bien, nous vivons plutôt à l'étroit, mais l'important c'est que nous y soyons tous.

— Eltirra, entend-t-elle, c'est moi Catarina. Tout va pour le mieux

— Catarina, en pleurait Eltirra, je suis si heureuse de te parler, mon poussin. Pedro me dit que vous vous portiez bien, toutes et tous?

— Sans Pedro et Guillermo, je ne sais pas comment nous aurions pu nous sortir de tout ça.

— Je sais, Catarina, ce sont des personnes fiables, et il faut leur obéir aveuglément. Je t'aime ma petite chérie. Tu embrasses tes sœurs pour moi, et on se reparle très bientôt. Je dois prendre grand soin de Christina.

— Un gros merci, dit Guillermo, par chance que tu sois là.

— Hey, salut le séducteur, heureuse que tu prennes soin de tout ce petit monde. Je crois que je vais te laisser la vie sauve, tout compte fait, tente-t-elle de rigoler.

— Tu m'en vois soulager, rigole Guillermo à son tour.

— Dis-moi, Catarina est dépucelée?

— Eltirra!!! Lui répond Catarina, offusquée, ça ne te regarde pas. Enfin, il y a des limites. «Ça rigolait dans son oreillette.»

— Ça va, ça va. Tu as 23 ans après tout. Tu n'es plus une gamine, je te fais mes excuses. Je dois te laisser. Christina donne des signes de réveil. Une bise à tous.

Eltirra retira son oreillette. Christina ouvrait les yeux par moments. Elle  fit chauffer le vin et la fit boire. Un grand verre d'eau suivit. Un repas léger l'attendait pour plus tard.

***

— T'es qui toi, au final?

Amber se retourna et constata que Vanity Jane sortait de sa torpeur.

— Bien, Amber Silverston, qui recherche sa famille.

Vanity esquissa un sourire. Elle tenta de bouger le bras, Amber l'en empêcha, de suite.

— Il faut attendre Vanity. Les points de suture sont récents. Ça risque de s'ouvrir et de s'infecter.

— Où il se cache ce Doc?

— Bien, c'est moi qui ai fait le travail, aidée de Sam. Tu as de la chance, pas un os de fracturer, que des ligaments légèrement déchirés.

— Tu as liquidé les deux types à une vitesse foudroyante et te voilà Doc du même coup?

— Oui, je sais, c'est compliqué… Exactement la question que m'a posée Sam.

— Quel Sam, pas le grand au chapeau blanc, beau parleur?

— Oui, mais sans lui, tu ne serais pas ici.

— Bon sang, il est quelle heure?

— Il passe les 19 heures, tu as un rencart, sourit Amber?

— Je m'doutais bien qu't'étais pas comme tout l'monde

— Tout comme toi, Shériff…

— Bon, il faut contacter Zoey. Elle va rappliquer. Mon portable, poche gauche de ma veste, vite.

Vanity, aidée par Amber, sélectionna le numéro de Zoey.

— Oui Zoey, ici Vanity, pas d'inquiétude tu ne bouges pas. Un tout petit incident. Je serai de retour demain matin. J't'embrasse. Bye.

Vanity allait raccrocher, lorsqu'Amber se saisit du téléphone.

— Zoey, je me nomme Amber et je veille sur ta copine. Alors tu écoutes bien ce que je te dis, elle doit se reposer un minimum de trois jours. Elle rentrera ensuite. Je l'accompagnerai.

— Mais t'es qui toi, demande Zoey?

— Une tueuse-Doc, à ce qu'on dit. T'inquiète pas, je vais te la bichonner. On se voit donc dans trois jours. En cas de soucis, tu rappelles. Allez, plus.

Il s'agissait bien de la première fois où Vanity Jane rencontrait plus forte qu'elle. Elle observait Amber, du coin de l'œil.

— Une tueuse-Doc, ça ne te va pas si mal.

— Si tu le dis.

— Tu sais que j'suis à poils là!

— Oui, c'est plutôt indiqué lors d'une intervention chirurgicale, se moque Amber, souriante. Mais là, tu es couverte des pieds à la tête.

— Pour ce foutu Sam, alors…

— Oui, bien il m'a assistée. Tu lui dois pas mal, j'crois.

— Une tueuse-Doc reconnaissante de plus…

— Ça t'chiffonne, Vanity?

— Bof, j'suis vivante. Tu sais, tu m'as sauvée la vie par deux fois…

— Sûrement un réflexe de tueuse-Doc.

— Joue pas à ça avec moi, j'te remercie.

— Bois un coup, ça va te relaxer.

Amber lui souleva la tête et lui fit boire une bonne lampée de Jack Daniels.

— Merci, j'avais l'gosier sec. T'es vraiment une fille spéciale.

— Mystérieuse, je dirais, en ce qui te concerne, Vanity.

À ce moment, Vanity Jane se tourna la tête. Amber connaissait bien ce réflexe, elle le pratiquait couramment. Difficile de pleurer devant quelqu'un. Les sentiments, pour certaines personnes, ne doivent jamais se partager et Amber en savait quelque chose.

— Je te laisse un moment, le temps de chercher un peu de bouffe. Je ne serai pas longue.

Amber sortit.

***

Dès le lendemain, une quasi-procession eut lieu dans la petite suite. Des dizaines de personnes se succédèrent, fleurs en main et petit présents. Vanity se camouflait pratiquement sous les couvertures.

— Mais c'est quoi c'bordel, hurla-t-elle, la chambre vide?

— Des gens qui semblent t'apprécier, enfin… je crois.

— Merde, t'aurais dû me laisser crever.

— Que non, répondit une voix. Cette gamine t'a vraiment sortie du pétrin. J'y étais. Elle est class cette Amber. Nous sommes tous heureux que tu te remettes.

— Sam Bucklett! Sam le voyeur, tu fais quoi ici?

— Ben juste venu saluer deux copines. Au fait, Vanity, t'as un très beau cul, rigole-t-il.

— Va te faire voir, rancher à la tire!

***

Eltirra contacta de nouveau la réception.

— Oui bonjour, serait-il possible que quelqu'un puisse veiller sur mon amie, le temps que je fasse une course.

— Bien entendu, mademoiselle, je vous envoie Suzan, notre infirmière maison. Cela convient-il?

— Génial, s'exclame Eltirra, je l'attends.

Eltirra expliqua à Suzan ce qu'elle devait faire.

— N'ayez pas d'inquiétudes, mademoiselle, je suis infirmière et je connais très bien les techniques du docteur Maëlstrom. Prenez le temps qu'il vous faut.

Eltirra attrapa le premier taxi disponible.

— Le 2612 49e rue, s'il-vous-plait, monsieur.

Elle régla le chauffeur et frappa à la porte de Vittorio Dasmati, un maître dans la fabrication de flèches de tir. Son maître de Corleone, Gionno Paldri, l'avait référé avec grand égard. Elle entra et remercia Vittorio Dasmati de la recevoir si promptement.

***

— Bon, ça va bien faire deux jours au lit, j'me sens au salon funéraire.

— Calme-toi, Vanity, je vais t'aider et on va t'asseoir sagement dans ce confortable fauteuil.

— Ça te s'rait difficile de cesser de m'traiter comme une débile!

— Allez, viens. Un scotch, ça te fait envie?

— Tu parles!

Amber aida sa récalcitrante malade, bras en écharpe, à prendre place sur ce luxueux divan et lui offrit à boire.

— Alors tu serais du coin, lança Vanity?

— Une Sylverston, oui c'est bien ça.

— Si tu me racontais ton histoire, t'es qu'une gamine?

— Vingt et un ans, une tueuse-Doc, comme tu dis, y'a longtemps que je ne porte plus de couches. Mais je suis d'accord. Je te raconte, mais tu fais de même ensuite. Équitable non…?

— T'es une vraie peste Amber, marché conclu.

Amber lui confia tout. Ses souvenirs de St-Miguel de Vasquez à Porto-Rico, les «Marie et Marie», Rachid Khan, so père, Christina, sa demi-sœur, son homosexualité et toutes les aventures qu'elle avait vécues jusqu'ici, incluant la formation de Pedro et la vendetta en Italie. Vanity écoutait, avec sérieux, cette enfant lui narrer ce que des adultes mûrs n'auraient pu vivre. Il se tressait un lien entre elles. Malgré cette si difficile capacité à se confier.

— Tu vas me draguer, rigola Vanity?

— Si tu veux, t'es pas mal.

— Que pas mal?

— Une jolie frimousse, quand tu es calme, de petits nichons tout mignons, de jolies fesses toutes rondes, de longues jambes, et ce qu'adorerait, Christina, d'adorables petit pieds. C'est mieux comme description?

Voilà Vanity coincée une fois de plus et aussi rouge qu'un feu de camp.

— Tu me dragues vraiment?

— Oui et non, je ne te connais pas. Ce serait à ton tour de me raconter. Au fait, t'as quel âge?

— Début quarante. J'suis déjà une vieille fille.

— Pourquoi tu dis ça?

— Ben parce que c'est vrai, rigole-t-elle.

— Alors, tu respectes ton marché, je t'écoute…

***

Christina, quoique toujours sous l'effet du sédatif, demandait Eltirra constamment. Suzan lui répétait doucement que son amie rentrerait bientôt, qu'elle demeurait avec elle, jusqu'à son retour.

***

— Maître Dasmati, vous me faites un grand honneur de m'accueillir avec autant de gentillesse, et pour toutes ces œuvres que vous m'offrez. Croyez qu'elles seront utilisées pour de justes causes. Dasmati, peu bavard, esquissa un petit sourire. Il ne désirait pas de sous pour son travail. Vittorio Dasmati fabriquait un matériel unique au monde. Il utilisait des méthodes de fabrication toutes particulières, simples, mais selon un rituel incomparable. Eltirra quitta les lieux deux étuis, contenant 50 flèches chacun. Elle laissa sur la petite table, discrètement, quelques milliers d'euros, ce que le maître n'aurait jamais accepté. Eltirra retourna à l'hôtel, là où Christina l'attendait avec tant d'impatience.

***

Vanity enfonça son regard tout au fond de la pupille d'Amber. Jamais personne n'avait connu quoique ce soit de son histoire. Elle tentait même de l'oublier. Elle se trouvait confrontée à plus fort qu'elle, et devait remplir sa part du marché. C'est ainsi qu'elle débuta, péniblement… 

  • Bon, ben pour l'instant, tu gères super bien les deux unités de lieu.
    Un épisode un peu plus calme, mis à part la fusillade initiale. Comme une respiration...

    · Il y a presque 8 ans ·
    Mojitoo

    thesecretgardener

    • alô, les personnages s'étoffent. Chacun leur histoire, souvent peu banale. On apprend à coller un visage à cet érotisme, qui, avec les épisodes, se juxtaposent à des sentiments amoureux. Mais, j'aime, comme toujours, provoquer, alors je poursuis avec mon langage cru (non enrobé) ::--))))

      · Il y a presque 8 ans ·
      6a012876c02e5d970c019affb02dba970d 500wi

      suemai

Signaler ce texte